De retour en sélection après un an
d’absence, Thibaut Courtois explique les dessous de sa brouille
avec l’ex-sélectionneur… et réagit à la retraite internationale de
Koen Casteels.
« Il y a eu beaucoup de malentendus. » D’entrée,
Thibaut Courtois (32 ans) assume : son retour chez les Diables
Rouges n’a rien d’un long fleuve tranquille. Sélectionné pour la
première fois depuis son clash avec Domenico Tedesco en juin 2023,
le portier du Real Madrid a levé le voile sur sa reconquête : «
Nous avons parlé, tout est clair maintenant. Je sais que j’ai
commis des erreurs. » Un mea culpa rare pour le géant belge,
qui évoque une relation « brisée » avec l’ancien
coach.
Tedesco vs Courtois : la guerre des égos
L’affaire avait enflammé la presse : en pleine qualification
pour l’Euro 2024, Courtois claquait la porte, accusant Tedesco de
manque de respect. « Je n’ai pas le caractère le plus facile,
mais je ne me sentais pas écouté », confie-t-il aujourd’hui.
Le différend ne concernait pas uniquement le brassard de capitaine
– prétexte initial – mais une série de « propos injustes » et
de « fausses infos » selon le gardien. « On a réagi à chaud,
c’est allé trop loin », regrette-t-il, tout en critiquant
Tedesco : « Dire qu’il a tout fait pour me faire revenir ?
C’était faux. »
Casteels, victime collatérale
L’autre drame de cette saga : la retraite internationale de Koen
Casteels (31 ans), portier titulaire durant l’absence de Courtois.
Le gardien d’Al-Qadsiah, blessé par le retour soudain de son rival,
a jeté l’éponge. « Je le comprends, il était numéro 1
», réagit Courtois, avant de botter en touche : « La
fédération voulait mon retour dès le début. » Un choix qui
divise, tant Casteels avait été acclamé lors des
qualifications.
Et maintenant ?
Avec 102 sélections, Courtois retrouve sa place de patron, mais
sous pression. Son retour cristallise les tensions dans un
vestiaire belge en reconstruction. « Je suis un winner, je dis
ce que je pense », prévient-il, sans promettre de changer. Un
avertissement pour le nouveau sélectionneur Rudi Garcia, qui devra
gérer ce caractère… tout en capitalisant sur son talent.
Une chose est sûre : le gardien le mieux payé du monde (15M€/an)
n’a pas fini de faire parler.
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