Au cœur d’un sprint final palpitant pour l’Olympique de Marseille, Igor Tudor doit faire attention à ménager les susceptibilités.
Une équipe de football de haut niveau est comme une voiture de course lancée à pleine vitesse. C’est une mécanique bien huilée qui peut se crasher au moindre dérapage. Ce paramètre, Igor Tudor l’a forcément intégré dans son management. Alors que l’Olympique de Marseille est engagé dans le sprint final avec l’objectif de terminer deuxième du championnat, le Croate doit composer avec la gestion des egos.
Dans ce contexte, un cas alimente les débats : celui de Mattéo Guendouzi. Souvent utilisé dans un rôle d’attaquant hybride qui ne correspond pas à ses qualités naturelles, le vice-champion du monde se contente d’un rôle de joueur d’appoint sur cette phase retour. En l’état actuel des choses, un départ apparait comme l’hypothèse la plus probable. Pour Eric Di Meco, ce dossier peut avoir des répercussions sur le vestiaire de l’OM.
« Il faut gérer ce cas-là jusqu’à la fin de la saison proprement »
« Je pense que les dirigeants, en janvier, ils l’ont gardé, parce qu’il avait fait un bon début de saison, a expliqué l’ancien défenseur. Il était important dans le système de Tudor. Ils n’avaient peut-être pas anticipé que le coach allait revoir ses plans avec l’arrivée de Malinovskyi et de Vitinha. Ils n’ont peut-être pas eu l’offre qu’ils voulaient. Il ne faudrait pas que cette histoire avec Guendouzi, alors que la fin de saison arrive, plombe le vestiaire ».
« Il faut gérer ce cas là jusqu’à la fin de la saison proprement, a continué Di Meco. Après il faut s’assoir autour de la table et regarder les intérêts de tout le monde. Moi j’ai l’impression que Guendouzi va vouloir partir s’il a des offres intéressantes, notamment du côté de l’Angleterre. Dans ce cas il faudra faire en sorte de récolter le maximum et ne pas l’empêcher de partir », a conclu l’ex-international français.
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