La colère est montée chez les supporters ivoiriens après la gifle reçue lundi par leur sélection contre la Guinée Équatoriale (0-4). Mais de fausses informations ont circulé.
Pays organisateur de la Coupe d’Afrique des nations, la Côte d’Ivoire est sur le point de voir sa sélection être éliminée. Même s’il leur reste une infime chance de figurer parmi les meilleurs troisièmes qui se qualifieront pour les huitièmes de finale de la compétition, les Éléphants ont encore déçu lundi, lors d’une cinglante défaite concédée face à la Guinée Équatoriale (4-0). De quoi provoquer la colère des supporters. Mais une fausse information a été mise en ligne sur les réseaux sociaux.
Des scènes de violence, il y en a bien eu, notamment dans les rues d’Abidjan. Toutefois, il n’y a pas eu de caillassage de l’autocar de la sélection, comme une « fake news » en faisait état lundi soir sur les réseaux sociaux. Selon les informations de LSI-Africa, le bus des Éléphants n’a pas été attaqué. Photos à l’appui, le média a expliqué qu’il « s’agirait plutôt de deux bus de la Société des transports abidjanais (SOTRA) ».
🚨🇨🇮Côte d’ivoire : contrairement à ce qui a été abondamment relayé sur les réseaux sociaux, le bus des Éléphants n’a pas été attaqué par les supporters. Selon nos infos, il s’agirait plutôt de deux bus de la Société des transports abidjanais (SOTRA) qui ont été caillassés.… pic.twitter.com/flgXI1TuBy
— LSI AFRICA (@lsiafrica) January 22, 2024
Prudence avec les réseaux sociaux
Comme le confirmait Thimothée Maymon hier soir sur la chaîne L’Équipe, les joueurs ivoiriens étaient en réalité toujours confinés dans le Stade Olympique Alassane Ouattara (Abidjan). Présent en Côte d’Ivoire, le journaliste racontait d’ailleurs la situation : « J’ai pris des informations et cette équipe est actuellement coincée au stade et ne peut pas sortir parce qu’il y a des supporters en colère à l’extérieur du stade. » En conclusion, il faut donc faire preuve de vigilance lorsque l’on navigue sur les réseaux sociaux, et ne pas prendre toutes les affirmations qui passent pour argent comptant.