Le parcours des Bleues d’Hervé Renard durant la Coupe du monde 2023, conclu par une élimination en quarts de finale, est resté en travers de la gorge de certains observateurs.
Quatre ans après le quart de finale atteint lors du Mondial organisé en France, les Bleues espéraient faire mieux lors de la Coupe du monde 2023 organisée du 20 juillet au 20 août du côté de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Malheureusement pour elles, les joueuses tricolores n’ont pas fait mieux et ont une fois de plus échoué au stade des quarts de finale, éliminées aux tirs-au-but par l’Australie (0-0, 7-6 aux t.a.b). Un petit échec pour Hervé Renard et sa bande, d’autant que la Fédération française de football avait fixé comme objectif au sélectionneur tricolore d’atteindre au moins le dernier carré. Mais le sélectionneur n’est pas l’unique responsable de ce résultat décevant. L’épisode du putsch de février dernier à joué sur plusieurs plans. Et certains ne l’ont pas oublié.
C’est le cas de Yoann Riou qui s’est emporté sur le sujet vendredi. Sur la chaîne L’Équipe, le journaliste a évoqué au sens large ce qui l’agaçait dans cette histoire. « Je ne suis absolument pas naïf. On sait ce qu’il se passe en ce moment dans le football, les instances, la Fédération, la ministre des Sports. C’est qu’en ce moment, on veut du clinquant et des grands noms. On est dans la comm’, de la comm’, de la comm’ (…) » Et Yoann Riou d’évoquer plus précisément le cas de l’équipe de France féminine de football et le putsch déclenché en février dernier par Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani contre Corinne Diacre, ayant entraîné la mise à l’écart de la sélectionneuse par la FFF avant qu’Hervé Renard ne soit nommé à sa place.
« Fiasco » au Mondial 2023
« On a vu le fiasco absolu des féminines puisque, soit disant ça devait être extraordinaire, on devait gagner cette Coupe du monde. On a fait un putsch ou plutôt une ‘putschette’, un petit putsch qui s’est avéré être une catastrophe avec une élimination en quarts de finale où on n’a pas vu de football pendant un mois avec l’équipe de France. » Pour autant, le journaliste a voulu dédouaner Hervé Renard, préférant mettre encore l’accent sur la stratégie de la FFF et du ministère des Sports. « La ministre des Sports, la Fédération française, on veut juste des noms. On veut appâter les gens. Sauf qu’à un moment donné, il y a un principe de réalité. On prend Hervé Renard, deux ou trois mois avant (le Mondial), mais il n’a pas eu le temps de construire. »
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