Lâchée par la Fédération française de football face au putsch de quelques joueuses de l’équipe de France, l’ancienne sélectionneuse Corinne Diacre va contre-attaquer.
Pour Corinne Diacre, tout a basculé le 24 février dernier. Un vendredi au cours duquel Wendie Renard a déclenché un putsch au sein de l’équipe de France. La capitaine tricolore a publié un message indiquant qu’elle se mettait en retrait de la sélection, tant que certaines choses ne changeraient pas. Une manière de demander la mise à pied de sa sélectionneuse, sans jamais la nommer. Publiquement suivie par Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, la Lyonnaise a finalement obtenu gain de cause après que le comité créé par la FFF (et composé de Jean-Michel Aulas, Laura Georges, Marc Keller et Aline Riera) a validé le départ de Corinne Diacre. Cette dernière a toutefois décidé de contre-attaquer.
D’après les informations divulguées par L’Équipe, l’ancienne sélectionneuse des Bleues est bien décidée à obtenir réparation du préjudice qu’elle estime avoir subi. C’est après avoir été auditionnée dans le cadre de l’affaire Hamraoui, que Corinne Diacre aurait pris sa décision. Le média indique que durant cette audition, elle aurait pu écouter des enregistrements qui aurait fini de la convaincre qu’elle était « tombée dans un guet-apens« . Quant à sa situation actuelle, elle n’est pas véritablement réglée puisque le quotidien sportif explique que la FFF ne l’a pas licenciée.
Toujours rémunérée par la FFF
L’instance dirigeante du football français préfèrerait continuer à payer le salaire de Corinne Diacre comme si de rien n’était, et ce jusqu’à la fin de son contrat initial (août 2024). L’ex-coach des Bleues bénéficierait toujours de sa voiture de fonction. De son côté, Diacre souhaiterait obtenir l’équivalent d’au moins une année de salaire supplémentaire. Quoi qu’il en soit, la contre-attaque se prépare pour l’ancienne sélectionneuse qui ne compte pas « se laisser faire« .
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