Bixente Lizarazu n’a pas du tout apprécié la position de la FFF suite aux retraits de plusieurs internationales françaises.
La grande famille du football français traverse une période très animée. Après la FFF et les multiples dérapages de Noël Le Graët, c’est l’équipe de France féminine de football qui se plonge dans une crise profonde. Vendredi soir, trois cadres historiques de l’équipe de France ont annoncé leur désir de mettre leur carrière internationale entre parenthèses : Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto.
Lizarazu pousse un gros coup de gueule contre Le Graët et Diacre
Sans nommer directement la sélectionneuse Corinne Diacre, ces trois joueuses n’ont pas hésité à faire référence au « management » de cette dernière. Un paramètre sensible qui s’apparente donc à l’heure actuelle comme un point de non retour. La problématique est claire : Si Diacre était amenée à poursuivre sa mission, les Bleues devraient se passer de ces cadres. Des stars du groupe soutenues par d’autres joueuses…
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Quid de la FFF dans ce feuilleton ? La réaction de l’instance n’est pas faite attendre. La Fédération a ainsi rappelé « qu’aucune individualité n’est au-dessus de l’institution équipe de France ». Un communiqué laconique qui traduit la position de Noël Le Graët, lequel s’est toujours attelé à apporter son soutien sans faille à Corinne Diacre. Bixente Lizarazu pointe du doigt une grande incohérence.
« Cette phrase, elle n’est plus très crédible vu que le président de la Fédération ne respecte pas ça, a lancé le champion du monde 1998 sur TF1, dans l’émission Téléfoot, où il officie en qualité de consultant. Donc aujourd’hui, c’est très compliqué d’expliquer aux joueuses qu’elles doivent faire ça ou pas ça. Aujourd’hui, elles se plaignent d’une situation et cette situation il faut la régler au plus vite dans l’intérêt de l’équipe de France. »
« Ce ne sont pas que les Lyonnaises, ce sont des Parisiennes aussi, donc ça touche les deux plus grands clubs français, donc évidemment que ça remet en question la légitimité de Corinne Diacre, a continué Lizarazu. Je pense que c’est bien de parler de ces sujets-là avant une Coupe du monde, il vaut mieux le faire là que pendant la compétition », a conclu l’ancien international français.
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