Victorieuse des Comores la semaine dernière, la Tunisie dispute face au Brésil son deuxième match amical de préparation au Mondial, ce mardi (20h30) à Paris. Avant ce test de niveau mondial, le milieu de terrain des Aigles de Carthage, Aïssa Laidouni (Ferecvaros), se confie à Football365 Afrique.
Aissa, la Tunisie se mesure au Brésil, ce mardi (20h30) au Parc des Princes. Dans quel état d’esprit être-vous avant cette rencontre de prestige ?
Il faut respecter tout le monde, les Comores autant que le Brésil. Bien sûr, le Brésil reste une grande nation du football, avec de grands joueurs. Mais il faut y aller avec beaucoup d’envie et de détermination. On ne doit pas y aller sur la pointe des pieds, mais pour essayer d’aller chercher quelque chose. Je n’ai pas peur de le dire. Nous avons de grandes ambitions, même si on est conscients que cela ne va pas être facile. On va y aller sans peur, avec confiance, dans l’idée de faire le meilleur match possible.
Quelles sont aujourd’hui les certitudes de la Tunisie ? Sa solidité, sa rigueur ?
Nos points forts, c’est la détermination, l’envie, la capacité à travailler ensemble, le dépassement de soi. Il faut continuer dans cette voie. Tactiquement, on travaille très bien ensemble. Je pense qu’on a un très bon bloc. Après, rien n’est parfait et il faut continuer à travailler, continuer à bien faire ce qu’on fait déjà bien, et effacer ce qu’on fait de mal pour mettre du mieux à la place. Il n’y a jamais d’acquis, surtout dans le football.
Le public va vous découvrir sur de très gros matchs. Cette solidité est-elle une garantie ?
C’est sûr, même si lors du précédent stage on a montré qu’on avait un certain niveau. Battre le Chili et le Japon chez lui, je pense que c’est significatif. On va affronter d’autres grandes nations, dans une grande compétition. Il faut continuer à être sereins, déterminés et concentrés sur le travail. Avec grande confiance pour donner le meilleur de nous-mêmes.
« Cela va être une fête »
Jouer le Brésil, cela vous fait quoi ?
Je préfère me dire que jouer avec le drapeau tunisien suscite plus de fierté que de jouer contre ce type de grande nation? Ce sont des matchs différents, parce qu’on joue contre de grands joueurs évoluant dans les meilleurs clubs. Ce sont de belles expériences.
Ressentez-vous une excitation supplémentaire ?
C’est vrai que c’est une grande nation du football, très titrée. Ce n’est pas banal, il faut rester humble aussi (sourire)…
Ce match à guichets fermés va être une fête pour les supporters tunisiens. On imagine que vous avez été très sollicités, notamment pour des places…
C’est clair. Vu les circonstances, au Parc, chez moi à Paris, contre le Brésil, beaucoup de gens que je connais veulent voir ça. C’est pas mal quand même (sourire), il ne faut pas se mentir. Cela va être une fête, un très beau match à jouer. On est contents de jouer ce genre de match, on va y aller déterminés. C’est la première fois que je vais jouer devant le public français. C’est une grande fierté de représenter ce pays, ici en France.
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