L’entraineur du PSG, Christophe Galtier, a répondu à un chroniqueur qui s’était moqué de son statut.
L’été dernier, après son arrivée à la tête du PSG, Christophe Galtier avait suscité beaucoup de réserves et d’interrogations. Certains l’ont même descendu avant qu’il n’ait dirigé le moindre match. Ça a été le cas notamment du chroniqueur de l’Equipe du Soir, Eric Blanc. Avec son humour particulier, il avait utilisé une métaphore dévalorisante à l’égard du technicien français.
Galtier reste droit dans ses bottes
Galtier s’était gardé de répondre à ce moment-là. Mais, il vient de le faire ce mardi lors d’une intervention sur RMC Sport. La compétition étant à l’arrêt, il en a profité pour régler ses comptes avec son détracteur. « J’ai entendu quelqu’un dire qu’on attendait George Clooney et que c’est Dany Boon qui est arrivé. Je souhaite à beaucoup de personnes d’être Dany Boon… J’ai été choisi par le président. Luis Campos voulait que je vienne. Je me sens légitime. Quand je prends une décision, il y a beaucoup de gens autour de la table que j’interroge pour savoir si je suis dans le vrai ou pas ».
🗣 « J’ai entendu un de vos confrères dire ‘on attendait George Clooney et il va arriver Dany Boon’. Je l’ai entendu hein »
🔴🔵 Christophe Galtier répond aux critiques à son arrivée au PSG. pic.twitter.com/ugYF7hk5Ri
— Rothen s’enflamme (@Rothensenflamme) November 15, 2022
Galtier s’estime légitime pour coacher le PSG. Mais, il reconnait qu’il n’est pas un entraineur rigide, qui impose ses idées coute que coute. « Je ne suis pas un entraîneur qui cherche l’autorité, a-t-il avoué. Je suis très naturel, j’ai besoin de relations humaines fortes avec les joueurs, mais chacun doit rester dans sa position. À un certain moment, si je veux aller là, je suis convaincu que c’est le bon chemin, on le travaille en amont avec les équipes médicales, tactiques… Après, il faut amener les joueurs à adhérer. Ça ne passe que par le dialogue. Je ne suis jamais passé en force dans un vestiaire ».
Si au niveau des résultats, « Galette » réalise un sans-faute pour l’instant, au niveau de la communication il a connu quelques impairs. Comme lors de sa sortie sur le char à voile. A froid, il regrette le timing de sa blague, mais pas la blague elle-même. « Veille d’un match de C1, mon premier au Parc, je n’aurais jamais imaginé [que la question soit posée sur l’écologie]. Je regrette d’avoir fait de l’humour à ce moment-là. J’aurais pu à un autre moment, mais c’était de l’humour, a-t-il tonné. Cela n’a pas été perçu comme cela. Comme quoi on ne peut plus faire d’humour. Mais à l’Assemblée nationale, il y a une députée qui a fait de l’humour, elle avait imaginé que j’avais une Lamborghini… Je pensais pas qu’il allait y avoir autant de sujets comme cela ».