Toujours enclin à pointer du doigt les
faiblesses des footballeurs actuels, Christophe Dugarry s’est fait
sèchement recadrer, cette semaine.
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». C’est
l’adage qui pourrait résumer les prises de parole publiques de
Christophe Dugarry. Depuis qu’il a entamé sa seconde vie de
consultant, le champion du monde 1998 n’hésite pas à émettre des
critiques acerbes sur les footballeurs actuels.
Le dernier exemple en date concerne Rayan Cherki. Dimanche soir,
après le
revers de Lyon contre Marseille au terme d’un Olympico
renversant (2-3), le vice-champion olympique avait pointé du doigts
le manque de réalisme de son équipe, qualifiant ce résultat de
« honte » pour les Gones.
Quand Dugarry tacle Cherki… avant de se faire recadrer
Cette sortie médiatique de Rayan Cherki n’a pas du tout plu à
Christophe Dugarry. « Ça veut dire quoi ce qu’il a dit ?
Quand on a des occasions, il faut les mettre au fond… Mais mec,
c’est ta carrière. Tu peux remplacer le ‘On par ‘Je’. 142 matches,
18 buts. Le mec vient t’expliquer à la fin qu’il faut être
efficace, qu’il faut enfoncer l’adversaire et que quand tu dois
mettre trois ou quatre buts, il faut les mettre. Mais c’est
justement ce qu’on lui reproche depuis le début de sa carrière
! », a tonné « Duga » sur RMC.
Reste qu’en fustigeant le bilan statistique de Rayan Cherki,
Christophe Dugarry a tendu une perche à ses détracteurs. Comme pour
la thématique du professionnalisme, les statistiques demeurent un
sujet épineux pour Dugarry. Attaquant évoluant souvent dans l’axe,
l’ancien Bordelais n’avait pas atteint la barre des 100 buts dans
sa carrière professionnelle. « 496 matches, 91 buts. En 16 ans
de carrière », a ainsi lâché un internaute sur X.
« Hum, le surnom de Dugarry pendant sa carrière ? Dugachi…
Il doit beaucoup de sa carrière à sa grande amitié avec (Zinedine)
Zidane », « Regarde-toi dans un miroir mon petit Christophe avant
de parler sur d’autre joueur », a-t-on pu lire sur le réseau
social. L’arroseur arrosé.
