L’ex avant-centre de Chelsea et de la Côte d’Ivoire, Didier Drogba, a dressé un bilan sans concession de la situation actuelle de son ancien club.
Meilleur joueur de l’histoire de Chelsea et vainqueur de la Ligue des champions en 2012, Didier Drogba a assisté impuissant à l’élimination de son ancienne équipe face au Real Madrid (0-2) en 1/4 de finale retour de C1, ce mardi soir. Déjà battus à l’aller par les Madrilènes (2-0) à Santiago Bernabeu, les Blues, sous la houlette de Frank Lampard, de retour sur le banc londonien suite au limogeage de Graham Potter le 2 avril, ont concédé une nouvelle défaite (0-2) – la quatrième d’affilée.
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« Il manque des leaders charismatiques »
Désormais éliminé de toutes compétitions européennes, le club de Premier League, actuellement 11e de son championnat, devrait également manquer la compétition reine d’Europe la saison prochaine. Une situation terrible pour Chelsea, notamment au vu des sommes astronomiques dépensées par son propriétaire Todd Boehly sur le marché des transferts. Présent sur le plateau du Canal football Club, l’ancienne gloire ivoirienne a fait part de sa déception après l’échec des Blues à Stamford Bridge.
« Je ne reconnais pas mon club. Il n’est plus le même, a d’abord lancé le consultant pour Canal +. Il y a un nouveau propriétaire et une nouvelle vision. Bien sûr, nous avons essayé de comparer cela à ce qui s’est passé à l’époque de Roman Abramovich, où beaucoup de joueurs ont été recrutés, mais les décisions ont été très intelligentes. Il a amené des joueurs comme Petr Cech, Andriy Schevchenko, Hernan Crespo, Michael Essien, Florent Malouda et moi-même. C’était fait pour gagner des titres. Ce sont des joueurs avec une certaine expérience. », a-t-il expliqué.
Et l’ex-capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire d’ajouter : « La stratégie est désormais différente, on parie sur des jeunes joueurs. Mais un vestiaire avec plus de 30 joueurs est difficile à gérer pour un entraîneur. Il manque des leaders charismatiques. Il faut des joueurs qui assument le jeu, qui assument leurs responsabilités. Il faut des joueurs qui amènent un peu de folie dans le stade », a ainsi analysé l’ancien attaquant de l’OM.
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