La sélectionneuse Corinne Diacre devrait abandonner son poste dès mardi. Contrainte et forcée en raison des évènements des derniers jours.
Cette fois, c’est sûr, Corinne Diacre ne devrait pas faire de vieux os à la tête de l’équipe de France féminine. Poussée vers la sortie par plusieurs de ses cadres, la technicienne de 48 ans n’a d’autres choix que délaisser son tablier. Elle ne coachera pas les Bleues durant la prochaine Coupe du Monde, prévue en Australie et en Nouvelle-Zélande à partir du mois de juillet prochain.
Corinne Diacre prend la porte
Une réunion du comité exécutif de la FFF est prévue mardi. Celle-ci devrait être fatale à l’ancienne coach de Clermont. Tout comme Noël Le Graët, le président qui l’a longtemps soutenu, elle va être contrainte à la démission. Selon Mohammed Toubache-Ter, ce scénario est acté. Diacre s’en ira donc par elle-même et ne touchera même pas les indemnités de licenciement.
Les Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani auront donc eu la peau de leur coach. Elles auront réussi là où les Sarah Bouhaddi et Amandine Henry avaient toutes échoué. Ces dernières ont en effet tiré la sonnette d’alarme il y a de cela quelques années, sans qu’elles n’aient été écoutées. Pour être sorties du rang, elles se sont vues écartées de la sélection. Un traitement qui avait été déploré, notamment par Laure Boulleau. L’ex joueuse cadre des Bleues est d’ailleurs montée au créneau dimanche pour dénoncer « la monarchie » imposée par Diacre.
Que Diacre soit obligée de démissionner à la suite de la révolté de ses joueuses risque de ne pas plaire à tout le monde. C’est d’ailleurs le scénario que redoutait Alain Roche. L’ancien international s’est exprimé sur le sujet durant le week-end et a indiqué qu’il était inacceptable que le sort de la sélectionneuse soit décidé par ses protégées.
Source link