L’ancien entraineur du PSG, Christophe Galtier, s’est présenté ce vendredi devant le tribunal correction de Nice.
Christophe Galtier est de retour en France. Et il se peut bien qu’il n’en reparte pas. Alors qu’il est actuellement en charge de l’équipe qatarie d’Al-Duhail, l’ex entraineur de Paris SG est rentré dans son pays pour le procès qui le concerne. Il est accusé d’avoir tenu des propos racistes à l’encontre de ses joueurs noirs et musulmans lorsqu’il était en charge de l’OGC Nice.
Galtier veut en finir au plus vite
C’est ce vendredi que Galtier est donc jugé « pour harcèlement moral et discrimination à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race ou religion déterminée ». Lui et ses conseils (Olivier Martin et Sébastien Schapira) vont devoir livrer de sérieux arguments pour éviter les trois ans de prison et 45000 amende. La peine qui a été requise par son encontre par le procureur.
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Galtier s’est présenté dès 8h30 au palais de justice de Nice. Et il risque d’y passer un bon moment, d’autant plus qu’il n’a pas prévu de demander le renvoi de l’affaire. « Il attend enfin ce débat public et contradictoire où il démontrera qu’il n’a évidemment jamais discriminé ou harcelé quiconque », a fait savoir l’un de ses avocats à l’AFP.
Evidemment, ce n’est pas l’avis de ceux qui l’ont montré du doigt. Les Julien Fournier, Jean-Clair Todibo ou encore Didier Digard ont tous maintenu leurs versions. Le 5 décembre dernier, L’Equipe révélait que Frédéric Gioria, un membre de son staff, fait aussi partie de ceux qui l’ont incriminé.
Ses accusateurs se défilent
Selon Le Parisien du jour, Galtier devrait quand même éviter la case prison. L’épaisseur du dossier n’est pas suffisamment importante, car rien de significatif n’a été trouvé lors de la perquisition faite au siège de Nice. De plus, plusieurs protagonistes cités dans l’affaire auraient choisi de ne pas se rendre au procès.
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