Un grand nom du football français a
évoqué sa relation avec le sélectionneur de l’équipe de France,
Didier Deschamps.
Tout juste retraité à seulement 31 ans, Raphaël
Varane laisse une trace indélébile dans l’histoire du
football français. Et si le champion du monde 2018 a définitivement
raccroché les crampons, sa retraite internationale avait déjà été
annoncée il y a deux ans, juste après la Coupe du Monde au
Qatar.
Régulier, fiable, technique, élégant, Varane s’est imposé au fil
des années comme l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire de
l’équipe de France. Pour autant, tout n’a pas été linéaire dans la
carrière internationale de l’ancien Madrilène. Dans un entretien
accordé à L’Équipe, le défenseur a expliqué que certaines périodes
avaient été délicates, comme l’Euro 2016, où Didier Dschamps
s’était passé de lui à cause d’une blessure.
« Quelques réunions avec le coach et c’était
chaud »
« Cela m’a fait souffrir de manquer cet Euro, a-t-il
expliqué. Je n’en veux à personne. Sur le coup, j’étais énervé,
parce que j’aurais eu le temps de revenir de ma blessure comme je
l’ai été à la Coupe du monde 2022, c’était à peu près les mêmes
conditions. Mais je ne peux pas lui en vouloir, j’aurais fait
pareil dans sa situation. »
Pas rancunier, Raphaël Varane préfère évidemment retenir les
meilleurs moments. « Gagner pour son pays, c’est incomparable…
Autant que la victoire en 2018, mon plus grand souvenir reste le
barrage contre l’Ukraine (0-2 à l’aller, 3-0 au retour) en novembre
2013, qualificatif à la Coupe du monde 2014. J’ai encore des
frissons d’en parler… »
« Il y avait une osmose, avec des valeurs, des gens
d’univers, de religion et de cultures différents, mais ensemble, il
s’est passé quelque chose. Mais ça n’a pas été simple. Juste avant
la Coupe du monde, il y a eu quelques réunions avec le coach et
c’était chaud. On a bataillé avec le coach. Mais il nous
comprenait très bien, parce qu’il faisait la même chose quand il
était joueur…», a-t-il conclu.
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