DAZN conditionne sa poursuite avec la
LFP à une refonte du contrat actuel, incluant une part variable et
un partage des revenus.
DAZN, principal diffuseur de la Ligue 1, souhaite renégocier les
termes de son contrat avec la Ligue de Football Professionnel
(LFP).
Selon RMC Sport, le diffuseur britannique propose une nouvelle
structure contractuelle incluant une part variable et un partage
des revenus, afin de poursuivre la diffusion du championnat
français.
Dans cette proposition, DAZN s’engage à verser une somme fixe
comprise entre 200 et 250 millions d’euros par saison sur une
période de cinq ans. À cela s’ajouterait une part variable, estimée
entre 150 et 200 millions d’euros, en fonction de critères tels que
l’amélioration du produit et l’ouverture des clubs aux équipes de
DAZN pour proposer des contenus plus premium. Ce modèle vise à
aligner les intérêts du diffuseur et de la LFP, en partageant les
revenus générés au-delà du montant fixe.
DAZN propose également de récupérer l’intégralité des matchs de
Ligue 1, actuellement partagés avec beIN Sports. Cela impliquerait
que beIN Sports abandonne son affiche du samedi à 17 heures. Bien
que les dirigeants de la chaîne qatarienne ne soient pas fermés à
cette idée, ils tiennent à honorer leurs engagements
contractuels.
Des tensions persistantes entre DAZN et la LFP
Depuis que DAZN n’a pas payé en temps et en heure sa dernière
échéance de février,
la confiance entre la LFP et le diffuseur s’est érodée. La LFP
a dû puiser dans son fonds de réserve pour assurer le versement aux
clubs, et une nouvelle défaillance de paiement pourrait mettre en
péril la trésorerie de nombreux clubs. DAZN serait prêt à honorer
ses deux dernières échéances d’avril et juin, mais la LFP réclame
une indemnité supplémentaire en cas de rupture anticipée du
contrat.
Les clubs de Ligue 1 se réuniront ce mardi pour examiner les
propositions issues de la médiation entre la LFP et DAZN. Une
décision devra être prise rapidement pour assurer la stabilité
financière du championnat et éviter une crise similaire à celle
survenue avec Mediapro en 2020.
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