L’humoriste Julien Cazarre a livré le fond de sa pensée au sujet de ses anciens employeurs de Canal+.
Julien Cazarre n’a pas la langue dans sa poche. C’est bien connu. Et c’est le cas à plus forte raison lorsqu’il perçoit une injustice. Ainsi, le célèbre humoriste ne s’est pas gêné pour adresser un violent tacle à Canal+, son ancienne maison, et en particulier à Vincent Bolloré, le PDG de Canal+.
Canal+ a licencié l’année dernière deux de ses amis, en l’occurrence Stéphane Guy et Sébastien Thoen. Et dans le cas de ce dernier, c’était un peu par sa faute, en raison d’un sketch pour lequel il avait insisté et dans lequel ils se moquaient de CNews. Cazarre ne l’a bien sûr pas oublié. « On n’imaginait pas que CNews était un truc aussi sensible, c’est l’autoroute du kiff de (Vincent) Bolloré, il ne faut surtout pas y toucher. Tout le reste, y compris le foot, tu peux, mais pas ça », a-t-il confié dans un entretien à L’Equipe.
Cazarre a en revanche apprécié la réaction de Pascal Praud à cet épisode : « Lui, m’a tout de suite laissé un message un peu au deuxième degré : « Ce n’est pas gentil de nous faire passer pour des gens d’une autre époque. » Et il a ajouté : « Mais en même temps quand c’est drôle, qu’est-ce qu’on peut faire ? ».
« C’est lâche ce que Canal+ a fait »
L’animateur de RMC Sport a poursuivi en rappelant qu’en mettant à l’écart Thoen, C+ a voulu l’atteindre lui et il ne l’accepte pas : « Ils ont été vexés par le sketch sur CNews et s’en sont servis pour justifier l’éviction de Sébastien Thoen en disant qu’il s’affichait à côté d’une personne dénigrant l’entreprise. C’est lâche. »
En s’attaquant à Canal+, Cazarre sait qu’il peut se voir fermer de nombreuses portes, notamment dans le cinéma où il espère percer. Il n’en a cependant pas grand-chose à cirer : « En termes de stratégie, on ne va pas se mentir, leur faire un gros doigt d’honneur n’était pas la meilleure idée. Mais je ne suis pas un grand stratège… ».
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