L’OGC Nice est éliminé de la Ligue Europa Conference suite à sa défaite contre le FC Bâle, ce jeudi (1-2).
Un match historique pour l’OGC Nice : c’est en ces termes que ce quart de finale retour de Ligue Europa Conference contre Bâle avait été qualifié par le club azuréen. Et pour cause, ce match avait une saveur particulière à bien des égards. Parce que Nice est le dernier représentant du foot français sur la scène européenne cette saison, déjà. Parce que les Aiglons nourrissent de grandes ambitions dans cette compétition accessible. Et parce que le contexte du moment, sur fond d’affaire extra-sportive suite aux accusations menées contre l’ex-entraîneur Christophe Galtier, est particulièrement pesant. Après un match nul spectaculaire en Suisse, le Gym avait une réponse à donner.
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Il n’y avait pas de calcul à faire dans cette seconde manche. Bien que Bâle ait perdu de sa superbe ces dernières années, la formation suisse restait un adversaire menaçant, prêt à piéger son hôte grâce à un plan bien précis. Didier Digard s’attendait d’ailleurs à voir une équipe helvète repliée sur elle-même, prête à fermer les vannes tout en espérant piquer sur un contre ou un coup de pied arrêté. L’entraîneur du Gym ne s’était pas trompé. Bâle s’est bien présenté avec un dispositif défensif très compact, avec un bon quadrillage pour réduire les espaces.
Nice avait bien commencé… avant la coupure de courant
Pour emballer la rencontre, les Aiglons devaient mettre certains ingrédients : vitesse, créativité, fluidité, précision. Après un round d’observation, ils sont parvenus à le faire en débloquant la situation rapidement par Gaëtan Laborde, dont la frappe puissante et contrée a fait mouche (1-0, 9e). Tout avait donc parfaitement commencé pour les Niçois, qui semblaient se diriger vers une soirée tranquille. Si les occasions de break n’ont pas été nombreuses, l’équipe de Digard aurait tout de même pu accroître son écart sur quelques situations dangereuses. Mais elle a laissé son adversaire en vie. Et elle l’a payé très cher.
Car à cinq petites minutes de la fin du temps règlementaire, Bâle a refait surface en égalisant par une vieille connaissance de Ligue 1, l’ancien titi parisien Jean-Kévin Augustin, auteur d’une frappe victorieuse (1-1, 86e). Ce but a mis les Niçois sous l’eau. Bâle en a profité pour reprendre le dessus psychologiquement durant la période des prolongations. Et sans surprise, c’est l’équipe suisse qui a eu le dernier mot sur un coup de tête victorieux d’Adams Nuhu (1-2, 98e). Avec l’énergie du désespoir, Nice a répondu en se procurant plusieurs occasions, dont un tir de Brahimi qui s’est écrasé sur la barre transversale (108e) – sans succès. Le Gym tombe de très haut. L’épopée s’arrête là.
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