Il n’y a pas que sur le terrain que l’OL fait face à des contrariétés en ce moment. Dans les coulisses, ça ne se passe beaucoup mieux.
Jean-Michel Aulas ne doit pas trop dormir la nuit en ce moment. La vente de son club doit occuper toutes ses pensées. Alors qu’on l’annonçait quasi effective l’été dernier, la cession ne s’est toujours pas concrétisée. Les détails administratifs qui doivent permettre à l’Américain John Textor d’acquérir la majorité des parts du club ne sont toujours pas réglés.
Lundi dernier, lors de la présentation de Laurent Blanc à la presse, JMA a promis que tout sera rentré dans l’ordre avant la fin du mois. Aujourd’hui, on peut douter de cette prévision. Et si les supporters lyonnais ont pris la peine ce samedi de jeter un coup d’œil à la presse portugaise, ils doivent se dire que leur si cher président est en train de les mener en bateau.
Selon Record, John Textor a tenté de devenir actionnaire du Sporting. Mais le mode de financement proposé aurait freiné les négociations.
Il y a quelques mois, il était en pourparlers avec le Benfica. pic.twitter.com/HpiHrgkjR7— (@nicolas_vilas) October 15, 2022
Et si Textor avait trompé l’OL ?
Le quotidien Record a révélé dans son édition du jour que Textor a tenté, à tour de rôle, de racheter les deux grands clubs portugais que sont le Sporting ou le Benfica Lisbonne. Il n’y est cependant pas parvenu. Le véto a très vite été mis en raison des interrogations sur la solvabilité d’une telle opération. En d’autres termes, le mode de financement proposé a freiné les négociations. Des informations relayées par le journaliste franco-portugais, Nicolas Vilas.
Même s’il jouit tout de même d’une certaine réputation et que ses affaires sont prospères au pays de l’oncle Sam, le nom de Textor commence de plus en plus à rimer avec celui de Kachkar. Ce dernier s’était fait passé pour un richissime investisseur au milieu des années 2000 pour tenter de racheter l’OM, avant que l’on se rende compte qu’il s’agissait d’un escroc. On n’en est bien sûr pas encore là dans le cas échéant, mais Aulas ne doit plus être très serein. Alors qu’il tablait sur un départ à la retraite en 2024, le cacique rhodanien risque finalement d’étirer son règne à la tête de Lyon.