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Boulleau pointe la différence entre Diacre et Renard

L’ancienne internationale française, Laure Boulleau, a souligné la principale qualité que pourrait apporter Hervé Renard à l’équipe de France.

A mesure que le temps passe, Hervé Renard se rapproche du poste de sélectionneur des Bleues. L’actuel coach de l’Arabie Saoudite serait aujourd’hui le seul candidat pour assurer la succession de Corinne Diacre.

« Peu importe que Renard ne connait rien au football féminin »

Le technicien à la chemise blanche semble faire l’unanimité auprès des suiveurs du football féminin, et ce malgré son absence de vécu dans ce monde de filles. Laure Boulleau, ex internationale et consultante pour Canal+, estime même qu’il a le profil parfait.

« Quand on a les compétences, peu importe que le sélectionneur soit un homme ou une femme, a-t-elle commencé par déclarer dimanche sur la chaine cryptée. Chez Renard ce que j’aime, c’est qu’il a fait ses preuves au sein de nombreuses sélections nationales. Il fait rêver. Beaucoup de pays se l’arrachent. Et si son adjoint connait un peu le foot féminin, alors ce n’est pas grave que lui n’en connaisse rien. Et les joueuses, il n’y en a pas 500. Il ne va pas tout révolutionner. Lui, il va apporter son management ». D’après L’Equipe, Renard a demandé à ce qu’Eric Blahic lui soit assigné comme assistant si jamais il est choisi pour ce poste.

Lire aussi – Renard chez les Bleues, un loup dans la bergerie

Boulleau a aussi décelé une autre vertu chez l’ancien coach du LOSC et de Sochaux : « Et Renard c’est un bon communicant. Diacre n’aimait pas les médias, et lui il sait parler. Et c’est une grosse qualité. Et quand t’es sélectionner, t’es représentant de ton pays. Il peut jouer ce rôle-là, encore plus en ce moment au vu ce que les Bleues traversent. Il faut renouer avec ce lien avec le peuple français ».

Reste à savoir si Renard prend un risque en prenant en charge l’équipe tricolore et avec l’objectif de performer au Mondial. « Non, aucun. Le risque est pour celui qui l’ont nommé », a jugé Mickaël Landreau, tandis que pour Sidney Govou, ce sont les joueuses qui vont jouer gros maintenant : « Elles se sont mis une certaine pression, et ils vont leur ramener les moyens de gagner ».

 


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