Les conséquences de la décision de la commission de discipline de la LFP de donner match perdu à Bordeaux après les incidents survenus contre Rodez, inquiètent les observateurs.
Dix jours après l’arrêt définitif du match de la dernière journée de Ligue 2 qui opposait Bordeaux à Rodez, en raison de l’agression du buteur ruthénois, Lucas Buades, par un ultra girondin, la commission de discipline de la LFP a tranché ce lundi. Match perdu et un point de pénalité pour la saison prochaine contre les Bordelais, une sanction qui va être contestée par le club girondin devant le CNOSF. Mais la décision de la commission ne rassurent pas tout le monde.
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Au moment d’évoquer le sujet sur le plateau de la chaîne L’Équipe, Olivier Bossard a fait part de ses craintes quant aux éventuelles conséquences de cette nouvelle jurisprudence. « Ça ouvre la porte à quelque chose de très dangereux. Imaginons qu’un club joue sa survie, que ça ne se passe pas bien, eh bien on provoque un incident de ce type-là, on arrête le match et puis derrière on peut se sauver. C’est très dangereux pour le coup. »
« Il faut refaire le match »
Le journaliste de France Football a d’ailleurs été suivi dans son analyse par l’ancien international tricolore, Benoît Trémoulinas. « Il faut refaire le match. Vous vous rendez compte qu’il y a une équipe qui, parce qu’un joueur a été poussé et que le match est arrêté, va descendre (Annecy a été la victime collatérale de la décision et a été relégué en National, ndlr). Ça veut dire qu’à n’importe quel match, en fonction des décisions, on ouvre la porte à des supporters qui vont entrer sur le terrain et du coup, l’autre équipe qui joue sur un autre match va descendre. Non, il faut gérer ce genre de situation. » Quoi qu’il en soit, le feuilleton n’est pas terminé et pourrait durer encore très longtemps.
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