Cible de plusieurs personnalités politiques, Karim Benzema a été très touché par les accusations dont il a fait l’objet.
C’est une sortie médiatique qui a viré à la polémique, cette semaine, avant d’engendrer une récupération politique gênante : le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a déclaré que entretenait « des liens notoires » avec les Frères Musulmans, considérés comme une organisation terroriste. Dans son sillage, la sénatrice LR Valérie Boyer, mais aussi Eric Zemmour, Marine Le Pen ou encore Nadine Morano ont tous tenu des propos véhéments à l’égard du footballeur français.
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Jeudi soir, le ministre de l’intérieur en a même remis une couche sur l’attaquant. « Mes propos ? Monsieur Benzema est un très grand footballeur, il est suivi par des millions de personnes. Je constate qu’il n’a toujours pas fait un tweet pour l’assassinat de ce professeur à Arras. Il n’a pas non plus fait de tweet pour les bébés décapités, les femmes violées, les 1.300 massacrés par les terroristes islamistes en Israël ».
« Ce sont mes gamins qui souffrent »
Alors que Karim Benzema envisage de porter l’affaire en justice pour diffamation, son avocat, Hugues Vigier, a expliqué que l’ex-international français avait très impacté par cette nouvelle controverse. « Hier soir, je parlais avec Karim Benzema et c’est la première fois qu’il me disait ça : « J’ai entendu tellement de choses sur moi, tellement de choses injustes, mais là ce sont mes gamins qui souffrent parce qu’on accuse leur père d’être un terroriste. » Il faut que ces gens mesurent la violence de leur propos pour du pur électoralisme. En plus, ça va nourrir les voix à l’extrême droite, et ce n’est sûrement pas à M. Darmanin que ça va profiter. Mais une fois que les mots sont dits, ils ont un effet considérable », a conclu le représentant de Karim Benzema sur France Info.
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