Le défenseur français, jugé accusé de viols et d’agression sexuelle, disposait d’une chambre spéciale où il abusait de ses victimes.
Le très médiatisé procès de Benjamin Mendy se poursuit en Angleterre. Il est en cours depuis plusieurs jours et à chaque nouvelle audience des révélations effroyables sont faites en ce qui concerne le footballeur. Ça a encore été le cas jeudi lorsqu’une jeune plaignante de 20 ans est venue raconter les atrocités qu’il lui aurait faites.
Mendy suivait un véritable mode opératoire
La présumée victime a raconté avoir été violée à trois reprises par l’ancien international tricolore. C’était un soir d’octobre 2020. Comme c’était le cas pour les autres femmes tombées dans le piège de celui que le procureur avait décrit comme un « prédateur », elle a été enfermée dans une chambre particulière. Une « master bedroom », à mi-chemin entre la suite d’un hôtel et une « panic room ».
Cette pièce ne pouvait être ouverte que de l’intérieur et non de l’extérieur. Le natif de Longjumeau y enfermait ses « proies », en suivant un véritable mode opératoire. Il les attirait en leur prenant leur portable, puis leur imposait de se déshabiller en prétextant vouloir s’assurer qu’elle n’avait pas d’autres téléphones sur elles. Les actes dont ils se rendaient ensuite coupables étaient abominables et ils pourraient lui valoir une incarcération à perpétuité. Pour rappel, l’intéressé a plaidé non coupable de chacune des dix charges qui pèsent à son encontre.
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