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Ben Arfa pointé du doigt par un ami de la génération 87 !

Appelé à commenter les remous provoqués par Hatem Ben Arfa à Lille, Samir Nasri a estimé que l’attaquant avait manqué de recul.

Le champion de France est sous haute tension. Samedi, Lille tentera de se remettre à l’endroit dans le derby contre Lens (21h) après deux semaines marquées par les altercations verbales entre Hatem Ben Arfa et Jocelyn Gourvennec. Connu pour sa personnalité atypique, le fantasque dribbleur a été médiatisé très tôt aux côtés de ses amis de la génération 1987 – Karim Benzema, Jérémy Ménez et Samir Nasri. Ce dernier est donc bien placé pour commenter cet épisode. Avec franchise et bienveillance, l’ancien minot de l’OM a expliqué qu’il n’avait pas cautionné l’attitude de Ben Arfa.

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Nasri sur Ben Arfa : « Il n’aurait pas dû réagir comme ça, ça donne à manger aux gens »

« Avec le recul, je me dis qu’il aurait dû agir différemment, a expliqué Samir Nasri sur Canal +. On a 35 ans maintenant. Pour la plupart, on est père de famille. Il n’a pas joué pendant un an, donc il doit avoir ce recul nécessaire et se dire : « on m’a tendu la main ». Je peux avoir un désaccord avec le coach mais je le règle en tête à tête avec lui. Mais je n’implique pas mon président puisque c’est quand même celui qui t’a pris à Rennes, qui t’a donné ta chance. À Rennes, Hatem avait déjà eu une sortie médiatique où il avait critiqué Julien Stéphan et la façon dont jouait Rennes. Le président passe au-dessus de ça et te redonnes une chance à Lille ».

« Je pense qu’à un moment donné, il faut se dire que cet homme croît en moi, vient me chercher, j’essaie au moins de ne pas me faire remarquer, d’avoir le meilleur comportement possible, a continué l’ancien Marseillais. Après, si ça ne fonctionne pas, tu vas le voir, tu lui serres la main et tu lui dis : « Président, ça ne se passe comme prévu, j’ai envie de partir ». Je pense qu’il n’aurait pas dû réagir comme ça, parce que ça donne aussi à manger aux gens qui vont dire qu’il n’a pas changé, que c’est toujours pareil. Pour moi, ce n’est pas le comportement qu’il aurait dû avoir », a conclu Samir Nasri.


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