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L’Espérance de Tunis a sombré face à
Flamengo (0-2) au Mondial des Clubs… Mais dans le naufrage
collectif, un joueur a livré une performance XXL. Récit du talent
solitaire de Youcef Belaïli.
Il y a des défaites qui ressemblent
à des victoires personnelles. Ce lundi, lors de l’entrée en lice de
l’Espérance de Tunis dans la Coupe du Monde des Clubs,
le club tunisien a logiquement subi la loi du géant brésilien
Flamengo (défaite 2-0). Une rencontre à sens unique, dominée de
la tête et des épaules par les coéquipiers de De Arrascaeta, avec
près de 80% de possession de balle. Un naufrage collectif attendu.
Pourtant, au milieu de cette domination sans partage, une étincelle
a jailli, un homme a refusé de sombrer, livrant une prestation
individuelle de très haute volée. Ce guerrier solitaire, c’était
Youcef Belaïli,
auteur d’un one-man show aussi brillant que frustrant.
Alors que son équipe était
asphyxiée, l’international algérien de 33 ans a quasiment porté
tout le poids de l’attaque tunisienne sur ses épaules. Les
chiffres, rapportés par plusieurs sources statistiques après le
match, sont éloquents : il a été le joueur de l’Espérance qui a le
plus tiré au but (4 fois, dont la seule frappe cadrée de son
équipe), qui a le plus dribblé (4 dribbles réussis), qui a gagné le
plus de duels (12) et qui a subi le plus de fautes (5). Agissant en
« faux meneur » pour tenter de créer le danger, il a été
l’auteur des deux seules véritables fulgurances de son équipe : un
tir enroulé qui frôle le poteau (63e) et surtout une frappe
puissante qui a forcé le gardien de Flamengo, Augustin Rossi, à
l’arrêt décisif du match (66e).
La séduction opère : Le Brésil sous
le charme du « Quaresma algérien »
Cette performance n’est pas passée
inaperçue, notamment au Brésil.
Si la presse algérienne a salué « une Ferrari devant une
maison hantée » pour décrire le fossé entre lui et
ses coéquipiers, ce sont surtout les supporters brésiliens qui ont
été séduits par son style de jeu unique. Sur les réseaux sociaux,
les commentaires élogieux ont fleuri. « Ton vrai endroit,
c’est le championnat brésilien ! », « Il me fait vraiment
penser à Quaresma… s’il vous plaît, faites-le signer !« ,
pouvait-on lire, certains l’invitant même à rejoindre Flamengo,
Cruzeiro ou Fluminense. Une reconnaissance populaire qui en dit
long sur l’impact visuel de sa prestation.
Malgré ce récital individuel,
Youcef Belaïli n’a pu empêcher la défaite des siens.
Son « one-man show » fut « contrarié » par les
limites évidentes du collectif tunisien face à une telle
opposition. Chaque exploit personnel, chaque dribble réussi,
chaque frappe dangereuse semblait être un coup d’épée dans l’eau,
faute de soutien. Sa frustration visible après son occasion manquée
à la 66e minute symbolisait parfaitement cette impuissance : le
talent, seul, ne peut pas toujours faire de miracles.
Une défaite collective, mais une
victoire personnelle pour Belaïli
L’Espérance de Tunis quitte donc la
compétition la tête basse, mais Youcef Belaïli, lui, en sort
grandi. Malgré son âge, il a prouvé qu’il restait un joueur de
classe mondiale, un véritable « facteur X » capable de
briller sur n’importe quelle scène. Sa performance XXL, bien que
non récompensée par le résultat, a rappelé à tous quel joueur
exceptionnel il était. La nuit dernière, à Philadelphie, le public
a assisté à une défaite collective, mais aussi et surtout à une
immense victoire personnelle pour le talentueux algérien.
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