La séparation entre Youcef Belaili et le Stade Brestois n’a pas laissé insensible les anciennes gloires du football algérien.
Youcef Belaili n’est plus un joueur de Brest. Jeudi dernier, son départ a été officialisé. Une rupture d’un commun accord et sans indemnités versées au joueur. Selon le communiqué du club, c’est l’international algérien lui-même qui a demandé à changer d’air, car il se sentait malheureux en étant séparé de sa famille.
« Brest, c’est un club de quartier »
Il n’a pas été fait mention d’un quelconque désaccord avec la direction ou un conflit avec l’entraineur Michel Der Zakarian. En Algérie, certains jugent pourtant que l’Oranais n’a pas été bien traité dans le Finistère. Ali Bencheikh, ex-international (47 sélections) et qui est connu pour ne pas avoir la langue dans sa poche, a laissé entendre que Brest est un club trop petit pour Belaili. “Belaili est remplaçant, normalement il ne devrait pas être sur le banc dans une équipe comme Brest. Le Stade Brestois est club de quartier. Si on le compare aux autres clubs du championnat français, c’est un club de quartier et faible”, a-t-il confié sur la chaine El Heddaf. Un avis qui se respecte, même si le constat est que l’ailier algérien n’est toujours pas parvenu à s’imposer dans un club européen.
Der Zakarian, le coach du SB29, a été interrogé vendredi à propos de Belaili. Le technicien français a affirmé que le divorce était inévitable car le champion d’Afrique 2019 n’avait plus envie de s’investir pour le club. Il a aussi affirmé que son départ, même s’il intervient en plein milieu de la saison, « ne perturbera pas » sa formation.
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