Igor Tudor, qui a quitté son poste d’entraîneur de l’OM, laissera l’image d’un entraîneur aux méthodes extrêmement dures.
Salué pour sa rigueur et ses préceptes offensifs, Igor Tudor n’a pas fait l’unanimité non plus durant son passage en Ligue 1. Dans les rangs de l’Olympique de Marseille, personne n’a oublié l’attitude du technicien croate lors de ses premiers jours dans son costume d’entraîneur. C’était il y a moins d’un an. Peu de temps après son arrivée pour succéder à Jorge Sampaoli, Tudor avait adopté une approche très musclée auprès de son effectif pour marquer son territoire. Comme Valentin Rongier avant lui, Dimitri Payet a été marqué par le stage en Angleterre durant la pré-saison.
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Dans un entretien accordé à France Football, le meneur de jeu de l’OM a reconnu que cette période avait engendré de vives tensions, y compris une altercation physique avec un joueur, Gerson. « C’est vrai que sur les premières séances, et notamment lors du stage en Angleterre fin juillet, on a découvert tout d’un coup quelqu’un de rude et brutal. Dans sa façon d’être, dans ses paroles. Il était autoritaire. C’était complètement différent évidemment de Jorge Sampaoli. On a été un peu choqués. Après, chaque coach arrive avec de nouvelles idées, une nouvelle façon de jouer, mais ça ne doit pas enlever le côté humain. On peut parler tranquillement sans être tout le temps directif. C’est là que le groupe a été surpris car personne n’était habitué à ça. Moi, chacun sait que je suis un affectif, donc j’ai plus besoin avec un coach d’avoir un rapport ‘grand frère’ ou ‘père’ « .
« Ce qui est arrivé avec Gerson devait arriver »
Payet avait alors pris l’initiative de s’adresser à la direction pour tenter de jouer les médiateurs. « Ce n’était pas de la défiance, plutôt une démarche de médiation, pour que chacun fasse un pas vers l’autre. Si certains comme moi sont montés au créneau, c’était pour le bien du groupe. Et je dis bien pour le bien de tout le monde, pas seulement pour trois ou quatre joueurs. On voulait alerter au-dessus pour que les choses redémarrent sur de bonnes bases. On ne peut pas commencer une saison si la moitié de l’équipe se frite avec l’entraîneur. Ce qui est arrivé avec Gerson devait arriver (…) Avec un peu de recul, il a été très dur, exagérément dur même, au début pour marquer son territoire, son arrivée, mettre les choses en place. Et, ensuite, ça a été un peu mieux. Pas à la cool, non, mais mieux, un peu plus souple« , a conclu l’ex-international français.
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