L’AJA a dû se contenter d’un point contre
l’AS Saint-Etienne, ce vendredi, dans un duel d promus indécis et
inégal (1-1).
Les hivers sont souvent rudes, à Auxerre.
En quête d’une victoire depuis deux mois, l’AJA peut l’attester.
Après s’est sabordé à Angers la semaine dernière (0-2), le dernier
champion de Ligue 2 retrouvait Saint-Etienne, autre promu qu’il
connait sur le bout des ongles.
Ce drôle de duel, l’équipe de Christophe Pélissier voulait
absolument gagner, mais elle avait peut-être encore plus à perdre.
Elle n’a fait ni l’un, ni l’autre, confirmant que sa période
éclatante était passée et qu’il fallait qu’elle s’appuie sur
d’autres vertus pour avancer. Accrochés par des Verts résilients,
cette AJA moins éclatante et plus laborieuse a le mérite de
poursuivre sa belle série d’invincibilité à l’Abbé-Deschamps, si
elle voit le verre à moitié plein. Mais elle n’y grappille que
quelques points, depuis un moment. Et ça ne fait franchement pas
ses affaires.
L’AJA doit s’en contenter
Les Bourguignons ont pourtant entrevu la victoire lorsqu’Hamed
Junior Traoré a démontré sur un enchaînement conduite de
balle-frappe enroulée à l’entrée de la surface que sa période
creuse sur le plan physique n’avait pas éclipsé sa classe technique
(1-0, 27e). Un but qui a récompensé une première période plutôt
cohérente des Auxerrois, Sinayoko ayant trouvé le poteau en début
de match.
Mais ces Verts ont retrouvé de la moelle sous la tutelle du
rugueux Eirik Horneland. Moins audacieuse qu’au Parc contre Paris
(1-2), beaucoup moins éclatante que face à Reims (3-1), l’ASSE a
tout de même trouvé les ressources pour refaire surface avant la
mi-temps grâce à Stassin, buteur opportuniste de la tête après un
coup de billard sur un coup-franc d’un Davitashvili au pied droit
toujours aussi destructeur (1-1, 45e).
Ce but a piqué les Auxerrois, revenus des vestiaires avec un
bloc plus haut. Mais Saint-Etienne est resté menaçant sur du jeu
direct, et la balance aurait aussi pu pencher du côté des Verts si
Mensah n’avait pas réalisé un sauvetage sur sa ligne sur un ballon
redressé par Boakye (58e). L’un des rares éclats d’une seconde
période marquée par un déchet technique notoire. Respectivement
onzième et seizième, Auxerre et Saint-Etienne avancent lentement.
La lutte pour le maintien est une course de fond. Il faut passer
par ces périodes-là, aussi, dans ce long marathon.
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