Cette semaine a été marquée par une crise profonde au sein de la Fédération Française de Football suite aux multiples dérapages de Noël Le Graët. La sortie irrespectueuse du dirigeant breton à l’égard de Zinédine Zidane a engendré une tempête médiatique, avant que l’ancien maire de Guingamp ne soit visé par un nouveau témoignage accablant sur ses relations avec les femmes. Poussé vers la sortie, Le Graët est mis à l’écart jusqu’aux résultats de l’audit dont l’instance fait l’objet.
Aulas a un objectif en tête
L’intérim à la tête de la FFF est assuré par Philippe Diallo, propulsé président au terme d’une assemblée extraordinaire du Comex, mercredi. Jean-Michel Aulas, qui en fait partie, a vu son nom cité parmi les candidats crédibles pour la succession de Le Graët. « Le statu quo n’était plus une option, donc il fallait trouver la solution la plus adaptée« , a-t-il expliqué à France Info. Le président de l’Olympique Lyonnais, très actif, a reconnu avoir « été interpellé » par les autres membres pour cette mission, mais il a préféré décliné.
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Aulas se concentrerait sur un seul objectif : prendre la président de la Ligue féminine de football. Une voie où l’OL apparait comme un club précurseur. « Il faut savoir déléguer et donner de son temps dans les sujets prioritaires et pour moi, le développement du foot féminin est à la hauteur de mes ambitions », a souligné le boss de l’OL.
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