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Aulas garde une dent contre Juninho

Après avoir savouré la victoire de ses joueurs durant l’Olympico, le président de l’OL est tout de même revenu sur le départ inattendu de Juninho cet hiver.

Le mercato hivernal s’est conclu de la meilleure des manières pour l’Olympique Lyonnais, enregistrant les arrivées de Tanguy Ndombélé, et Romain Faivre. Tout en renflouant également ses caisses avec le transfert de Bruno Guimares vers Newcastle, dont le montant est estimé à un peu plus de 42 millions d’euros, selon Transfermarket. Sans oublier, la récente victoire des Gones contre Marseille (2-1) durant ce choc des Olympiens, mardi soir. Ce match pour le compte de la 14 journée de Ligue 1 avait été reporté, suite à des violences survenues lors de la rencontre initiale en novembre dernier.

Ce succès a d’ailleurs ravi le président de l’OL, Jean-Michel Aulas qui en a profité pour se réconcilier, d’une certaine manière, avec le dirigeant marseillais, Pablo Longoria. Un sujet évoqué lors de la conférence de presse qui s’est tenue ce mercredi, pour présenter ses deux nouvelles recrues. « Ça va peut-être vous surprendre, mais nous avons tenu à inviter Pablo et ses adjoints avant le match. On a fait un déjeuner, non pas fraternel, mais avec un calumet de la paix au milieu qui a permis de passer un bon moment », a-t-il déclaré. Renchérissant ensuite sur le fair-play dont a fait preuve son homologue. « Pablo, malgré la déception à la fin du match, est venu nous remercier. Je voulais le dire, parce qu’il y a quelques fois de belles histoires entre guillemets qu’on n’imagine pas dans le foot. C’était important de l’évoquer. »

Juninho un sujet sensible 

Malgré cela, ses propos ont semblé faire part d’une légère amertume au moment de mentionner le cas de Juninho, qui a quitté son poste de directeur sportif fin décembre. « Ça s’est mal passé contre notre gré. La décision a été prise par Juni de s’en aller sans même qu’on soit informé. Ça crée des turbulences qui sont difficiles à absorber quand on a l’expérience que je peux avoir d’une vie d’entreprise et de club plutôt harmonieuse. J’en suis le premier désolé. Vincent était avec moi quand on est partis à Los Angeles le chercher après plusieurs tentatives. C’est une déception. Après, faire l’exégèse de qui ou pourquoi… »

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