Promu capitaine de l’équipe de France, Kylian Mbappé sera entouré par une nouvelle génération prometteuse. Un autre attaquant crève l’écran depuis quelques mois.
Dans le grand livre de l’équipe de France, un nouveau chapitre débute cette semaine. Il suffit de remonter trois mois en arrière, et de retrouver la photographie du onze qui a terminé cette finale rocambolesque contre l’Argentine, pour imaginer les hommes qui l’incarneront. Kylian Mbappé en sera évidemment le chef de file. Il en a désormais le statut – après avoir été promu capitaine par Didier Deschamps – comme il en avait déjà le talent, l’attitude, la personnalité.
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Autour de la superstar parisienne, plusieurs valeurs montantes sont appelées à prendre du poids dans le groupe. Randal Kolo Muani en est une. Auteur de deux entrées sensationnelles en demi-finale face au Maroc et en finale contre l’Argentine, l’ancien Nantais a confirmé toutes ses promesses en explosant les compteurs avec l’Eintracht Francfort. Né en décembre 1998, originaire de Bondy, rapide, polyvalent, incisif et décisif… Kolo Muani coche beaucoup de case pour marcher des les pas du nouveau capitaine.
« Ce joueur a encore plus d’arguments qu’il n’en avait avant la Coupe du monde »
Didier Deschamps a reconnu en conférence de presse que son jeune attaquant revenait avec une certaine aura. « Il est sûrement plus reconnu à l’extérieur qu’avant la Coupe du monde. Il continue de prouver qu’il était au Qatar pour de bonnes raisons. Il a enchaîné derrière. Il a emmagasiné de la confiance. Il a encore plus d’arguments en sa faveur qu’il n’en avait avant la Coupe du monde. »
« J’attendais ce moment avec impatience, c’est toujours un plaisir, s’est enthousiasmé le principal intéressé dans un entretien accordé à L’Équipe. Comme si c’était la première fois. Je suis toujours très fier de porter ce maillot, de représenter mon pays. J’avais hâte de revenir après la Coupe du monde et de passer à autre chose. C’est vrai que je ne reviens pas avec le même statut. Mais, après, c’est la même chose, on est toujours les mêmes. On doit toujours essayer de prouver et de se dépasser chaque jour. »
« Tout a explosé ! »
Une chose est sûre : Randal Kolo Muani a pris une autre dimension. « C’est plus en dehors du football, dans la vie, a continué le meilleur buteur de l’Eintracht Francfort (16 buts en 35 matchs toutes compétitions confondues, ndlr). Je suis un peu plus reconnu. C’est vrai que j’ai pris un peu d’ampleur de ce côté-là. Sur le terrain, je suis un peu plus à l’aise, plus libéré. Quand tu es plus à l’aise, tu t’exprimes mieux sur le terrain. Il y a une nouvelle génération ici, avec le mix des anciens, et ça se passe très bien (…) C’est vrai que cette finale, c’est une étape, parce que maintenant, je la veux cette Coupe du monde. Je veux gagner des trophées. »
Sur le rectangle vert, l’international français précise enfin à quel point les adversaires ont resserré les vis face à lui. « C’est incroyable… Ils défendent à trois ou quatre sur moi. C’est simple, ils ne veulent pas que je touche le ballon (…) Tout a explosé. Dans tous les cas, je suis prêt à toutes les épreuves. Prêt à tout casser… ». Ses derniers adversaires en Coupe du monde ne le contrediront pas.
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