Dans la foulée de Marie Portolano et du déclenchement de l’affaire Pierre Ménès, Gérard Holtz a lui aussi fait des révélations sur fond de misogynie.
La difficulté d’être une femme journaliste ne date pas d’aujourd’hui. Même si le phénomène a été mis en lumière par le documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis journaliste« , réalisé par Marie Portolano et Guillaume Priou, la misogynie présente au sein de différentes rédactions sportives semble être une réalité depuis bien longtemps. Même si la journaliste a depuis voulu calmer le jeu avec Pierre Ménès, les faits sont là. C’est ce que tend à démontrer le témoignage de Gérard Holtz.
Invité à réagir sur France 5, l’ancien présentateur de Stade 2 a fait une révélation : « Je ne dis pas seulement ‘vive le sport’, je dis aussi ‘vive les femmes’. J’ai toujours voulu, dans l’égalité et dans le respect, travailler avec des femmes. Mais quand je suis entré dans ce service-là (Antenne 2, ex France 2, ndlr), il y avait un machisme… C’était incroyable. C’était incroyable. C’était dans l’air, dans chaque réflexion, dans chaque commentaire. Et ce n’est pas la peine de les citer ces garçons-là. A la limite, ils ne le méritent pas. »
Misogynie contre les footballeuses
Gérard Holtz a ainsi livré son sentiment après qu’une séquence d’un numéro de Stade 2 datant de 1980 a été diffusée. Dans celle-ci, Christine Paris, journaliste présente sur le plateau, avait dénoncé la misogynie de ses collègues vis-à-vis des femmes footballeuses : « On veut faire de la femme sportive un sex symbol. On veut des Catherine Deneuve, des Bo Derek et des Ursula Andress sur tous les terrains du monde, c’est complètement ridicule. »
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