SPORT

Après Marie Portolano, Carine Galli dénonce

Diffusé il y a trois mois, le documentaire de Marie Portolano « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » a libéré la parole dans le secteur du journalisme sportif. De nombreuses figures du paysage audiovisuel français se sont exprimées pour dénoncer des attitudes déplacées, sexistes et irrespectueuses. Pour Buzz TV, la journaliste de La Chaîne L’Equipe Carine Galli a tenu a apporter son témoignage.

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« J’ai accepté beaucoup de choses qui étaient inacceptables »

« Ce qui m’a marqué en écoutant les différents témoignages, dans le documentaire mais aussi ailleurs, c’est que je me suis rendu compte que j’avais accepté beaucoup de choses qui étaient inacceptables. En fait, quand tu entends l’histoire de X, Y, ou Z, tu te dis ‘mais en fait, cette chose-là, je l’ai vécue aussi, et puis je l’ai acceptée, j’ai laissé passer, banalisée, alors que non, il ne faut pas ! », a-t-elle expliqué. « C’est ça qui est important, et que Marie a essayé de montrer, on en avait beaucoup parlé, on n’a pas à subir des choses parce qu’on est une femme ! Voilà, c’est tout ! Il n’y a pas de distinction à faire entre une femme et un homme… Et accepter des choses, avoir des réflexions, être parfois humiliée, rabaissée, juste parce que tu es une femme, c’est pas possible ! ».

« Une histoire qui s’est passée à Roland-Garros »

« Longtemps, on s’est dit ‘ah c’est comme ça !’ Moi-même, je l’avait intégré, alors que non, c’est impossible, a continué Carine Galli. Ce documentaire nous a permis de s’en rendre compte, même moi, à titre personnel, il y a des choses que j’avais totalement oubliées ! Je n’ai pas très envie de rentrer dans les détails, mais je sais que j’ai vécu des choses dans des rédactions qui sont inadmissibles, derrière il y a eu des conséquences qui ne sont pas normales. Derrière, je me suis dit que ‘c’est la règle’… Ben en fait non, ce n’est pas la règle, tu ne dois pas accepter des choses, tu ne dois pas être brimée, humiliée, ramenée à ton statut de femme blonde aux yeux bleus… ». Sans donner de noms, Carine Galli a fait référence à « une histoire qui s’est passée à Roland-Garros », évoquant « des gestes déplacés ».


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