Près de trois semaines après l’éviction de Corinne Diacre de son poste de sélectionneuse de l’équipe de France, les Bleues attendent toujours son successeur.
Depuis le 9 mars, les Bleues sont comme des poulets sans tête. Suite au putsch déclenché par Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto, la Fédération française de football a créé une mission fédérale pour décider du sort de Corinne Diacre. Après réflexion de ce fameux groupe composé de Jean-Michel Aulas, Mark Keller, Aline Riera et Laura Georges, la sélectionneuse tricolore a été démise de ses fonctions. La FFF promettait alors de la remplacer dans les « huit à dix jours« . Près de trois semaines plus tard, le siège est toujours vide. Annoncé (ou du moins espéré) comme le successeur numéro un, Hervé Renard tarde à venir. La situation se complique.
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Pourtant, comme l’indique L’Équipe presque jour après jour depuis une semaine, l’arrivée de celui qui occupe actuellement le poste de sélectionneur de l’Arabie saoudite est proche. Toujours pas libéré par sa fédération actuelle, Hervé Renard est plus que jamais décidé à rejoindre les Bleues, a confirmé le média. Mais les jours passent et rien ne vient. À tel point que Jean-Michel Aulas et ses collègues de la mission fédérale se sont mués en pré-sélectionneurs la semaine passée pour élaborer une pré-liste de cinquante-six joueuses tricolores. Car des échéances arrivent, avec deux matchs de préparation pour le Mondial 2023 prévus les 7 et 11 avril prochains, respectivement face à la Colombie et au Canada.
Incertitudes
Si Hervé Renard suit tout cela de près, il n’est donc pas là. Et s’il espère toujours être libéré d’ici la fin de semaine pour pouvoir annoncer la liste des joueuses retenues pour les deux rencontres amicales, rien ne dit que ce sera le cas. D’ailleurs, le quotidien sportif indique que la FFF espère qu’Eric Blahic, possible futur adjoint de Renard, puisse être en mesure d’annoncer cette fameuse liste si Renard n’est pas présent. Et là encore c’est une incertitude supplémentaire puisque Blahic n’a pas encore accepté le poste qui lui est proposé, attendant d’en savoir plus sur la situation globale et sur la sienne propre.
Un vrai micmac qui n’augure rien de très bon pour les Bleues, à seulement trois mois et demi de la Coupe du monde 2023. Après un putsch, vient souvent le désordre. L’équipe de France féminine est en plein dedans.
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