Dans le dur après la défaite contre
Auxerre, De Zerbi a transformé l’OM en quelques semaines. Voici les
clés de cette métamorphose.
La défaite contre Auxerre (1-3), le 8 novembre dernier, a marqué
un tournant dans la saison de l’OM. Sous pression, Roberto De Zerbi
avait même laissé planer la menace d’une démission. Mais loin de
céder à la crise, l’entraîneur italien a su rectifier le tir et
redonner à son équipe une identité forte. Aujourd’hui, l’OM semble
enfin digérer les préceptes ambitieux de son coach, culminant avec quatre
victoires lors des cinq derniers matchs.
De Zerbi, un nouveau système pour un nouvel élan
Face aux critiques, De Zerbi a rapidement réagi en remettant en
place un schéma tactique en 3-4-2-1. Cette configuration, adoptée
dès novembre lors de la victoire contre Lens (3-1), a permis de
trouver un meilleur équilibre entre solidité défensive et dynamisme
offensif. Geoffrey Kondogbia, pilier du milieu, apporte une
présence physique et une expérience précieuses, tandis que Valentin
Rongier stabilise l’ensemble avec sa rigueur tactique.
Sur le plan offensif, Adrien Rabiot et Mason Greenwood,
qualifiés de “joueurs de jambes” par leur entraîneur, jouent un
rôle clé en cassant les lignes adverses grâce à leur mobilité.
Quentin Merlin, bien qu’encore perfectible défensivement, s’est
imposé dans son rôle de piston gauche, notamment grâce à son
ouverture du score contre Lille, fruit d’une séquence
chorégraphiée.
Une montée en puissance collective
La progression de l’OM ne se mesure pas seulement en résultats.
Face à Saint-Étienne ou Lille, l’équipe a démontré une meilleure
cohésion et une capacité à dicter le tempo du match. “Nous
avons trouvé l’équipe qui contrôle le jeu”, a récemment
affirmé De Zerbi, satisfait de voir ses idées prendre forme.
Malgré ces progrès, des défis restent à relever. Les
avant-centres Neal Maupay et Elye Wahi doivent encore monter en
puissance pour convertir davantage d’occasions. Néanmoins, avec une
équipe désormais stabilisée et un style de jeu affirmé, l’OM semble
prêt à relever les grands défis à venir.
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