Lors de sa conférence de presse d’intronisation, le nouveau sélectioneur de l’Algérie a annoncé faire table rase du passé.
Durant six ans, Djamel Belmadi aura été le sélectionneur de l’Algérie, connaissant des fortunes diverses. La réussite tout d’abord, avec une victoire à la Coupe d’Afrique des Nations en 2019. Puis des échecs cuisants, avec deux éliminations lors des phases de poule de cette même compétition (2021 et 2024) et une non-qualification pour la Coupe du monde 2022.
Son successeur se nomme Vladimir Petkovic. Le technicien de 60 ans va devoir faire face à un immense défi. « Il est important de repartir de zéro, de faire en sorte que les joueurs donnent le maximum pour un peuple qui attend beaucoup d’eux. C’est un peuple qui a connu de francs succès par le passé. Par mon travail, j’essayerai d’être à la hauteur de ma mission », a annoncé en conférence de presse cet ancien footballeur croate de Bosnie-Herzégovine naturalisé suisse.
Pression positive
« J’ai l’habitude de travailler sous pression. Travailler sans pression dans le football n’est pas positif, celle-ci est tout à fait normale. La pression de l’Algérie me rappelle celle de la Lazio », poursuit celui qui a entraîné le club italien lors de l’exercice 2012-2013, précisant qu’il convoquera les meilleurs joueurs, sans favoriser ceux qui évoluent en Europe.
Vladimir Petkovic va connaître sa première expérience en Afrique. Par le passé, le natif de Sarajevo s’est principalement illustré à la tête de la Suisse, dont il avait été le sélectionneur, en remplacement d’Ottmar Hitzfeld après la Coupe du monde 2014.
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