La vente du PSG au QSI aurait profité au président de la République française de l’époque.
Le PSG appartient depuis 2011 au groupe qatari de QSI. Une cession dans laquelle Nicolas Sarkozy aurait joué un rôle important. En plus de jouer les intermédiaires, celui qui fut à l’époque président de la République a œuvré pour la hausse du prix du club en compagnie de son fils Pierre. C’est ce que révèle une enquête de Médiapart.
Doha et le QSI trompés sur la marchandise PSG
A l’origine, Sarkozy était plutôt du côté des Qataris. Il avait même joué les entremetteurs entre l’Emir et Michel Platini pour que celui-ci accorde sa voix au petit Etat du Golfe au moment des votes pour la Coupe du Monde 2022. Mais, un an après, il a changé de camp. Et c’est son fils qui l’a poussé en ce sens. Pierre Sarkozy, dont le métier est DJ, a demandé à son père d’aider Sébastien Bazin pour que la vente du PSG apporte plus qu’espéré. Initialement, le patron de Colony Capital ne devait toucher que 30 millions d’euros sur cette transaction. Au final, il en a récupéré 64 millions.
Grâce à l’aide de Nicolas Sarkozy et de son fils Pierre, alias DJ Mosey, Sébastien Bazin a doublé le prix de vente du PSG au Qatar en 2011
A partir de 2014, le groupe Accor dirigé par le même Bazin a rémunéré Sarkozy père et fils
Révélations @Mediapart https://t.co/vq3noN4CRT— Yann Philippin (@yphilippin) October 19, 2022
Pour leur intervention, les Sarkozy ont eu droit à une rémunération. En 2014, ils ont reçu de l’argent du groupe hôtelier Accor, dont Bazin est devenu ensuite le PDG. C’était donc un vrai travail et non un simple coup de pouce dont l’ancien président s’est rendu auteur. La nouvelle en question ne devrait certainement pas plaire à Nasser Al-Khelaifi. Ce dernier croise d’ailleurs très souvent le prédécesseur de François Hollande dans les tribunes du Parc. Il leur arrive même d’être assis côte à côte dans la loge présidentielle.