L’enquête déclenchée suite à l’agression sauvage dont a été victime Kheira Hamraoui progresse lentement, même si les gardes à vue s’enchaînent.
Cela fait désormais plus de six mois que Kheira Hamraoui a été agressée et frappée à la barre de fer. Le 4 novembre dernier, alors qu’elle rentrait d’une soirée avec sa coéquipière Aminata Diallo, la milieu de terrain du Paris Saint-Germain avait été éjectée du véhicule dans lequel elle se trouvait et avait reçu des coups au niveau des genoux. Les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Versailles cherchent depuis à mettre la main sur les coupables. Plusieurs gardes à vue ont eu lieu, dont une dernière ce jeudi 12 mai. Sans résultat.
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Ainsi que la révélé L’Équipe hier, un certain Ahmed D., entendu dans les premiers jours de l’enquête, a de nouveau été placé en garde à vue. Mais après quelques heures d’audition,celle-ci a été levée, et l’homme actuellement incarcéré a été renvoyé dans sa cellule de la prison de Lyon-Corbas. Le média cite notamment la procureure de la République de Versailles qui confirme qu’il n’y a pas eu de mise en examen. L’individu reste cependant dans le viseurs des enquêteurs qui le soupçonnent d’avoir « passé des appels téléphoniques anonymes à plusieurs coéquipières de Kheira Hamraoui pour la dénigrer« .
Une certitude pour les enquêteurs
Selon le média sportif, et malgré les dénégations du suspect, ces mêmes enquêteurs « ont acquis la certitude » que Ahmed D. « a utilisé la même ligne que celle de ce mystérieux ‘corbeau’« . En attendant, Kheira Hamraoui n’en sait toujours pas plus sur l’identité des ses agresseurs, elle qui évolue par ailleurs dans un climat particulièrement pesant au Paris Saint-Germain depuis le déclenchement de l’affaire.
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