L’Olympique de Marseille a concédé un match nul frustrant contre le Racing Club de Strasbourg, ce dimanche soir, en clôture de la 27e journée de Ligue 1 (2-2).
Le sprint final est lancé. Une odeur de chaos s’accentue, à toutes les altitudes, depuis quelques semaines. Marseille et Strasbourg, qui se retrouvaient ce dimanche soir pour une affiche intéressante en clôture de la 27e journée de Ligue 1, peuvent l’attester. Si la bande à Igor Tudor avait un standing à faire respecter pour enchaîne un second succès et réduire l’écart avec le PSG sans trop y croire, celle de Frédéric Antonetti joue sa survie chaque semaine.
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Bien-sûr, pour Strasbourg, ce déplacement périlleux au Vélodrome pouvait être perçu comme un match bonus. Mais le technicien corse avait appelé ses hommes à « prendre des points partout« . Comme pour rappeler, s’il le fallait, que le Racing avait l’intention de doucher les Marseillais avec un plan bien élaboré.
Un scénario fou
Strasbourg s’est d’ailleurs présenté dans un système en 3-5-2 pour se calquer défensivement sur l’animation de l’OM. Morgan Sanson, aligné dans l’entrejeu, retrouvait ses repères au Vélodrome, tandis que le tandem Gameiro-Diallo devait laisser planer une menace sur des phases de contres. Pas de quoi effrayer une équipe marseillaise sure de ses circuits et presque au complet. Igor Tudor disposait en effet de toutes ses forces vives pour éviter de tomber dans le piège tendu par Antonetti. Malinovskyi et Ünder étaient aligné d’entrée de jeu aux côtés de l’inamovible Alexis Sanchez.
Il n’a d’ailleurs pas fallu attendre longtemps pour voir l’opposition de styles se dessiner. Avec une approche pro-active, les Marseillais ont imposé leur habituel pressing très haut pour prendre le jeu à leur compte. En face, les Strasbourgeois proposaient un bloc bas et compact pour réduire les espaces. Et à ce petit jeu-là, l’affaire a bien failli mal tourner pour l’OM. Sur une longue ouverture de Sanson pour Diallo, l’attaquant strasbourgeois s’est écroulé après un contact avec Balerdi, exclu sur le coup pour cette faute en position de dernier défenseur (29e).
L’OM avait fait le plus dur…
Il restait alors plus d’une heure à jouer, et Marseille était au pied du mur. Malgré ces circonstances, les hommes de Tudor, portés par leurs supporters, ont trouvé les ressources mentales pour se remettre à l’endroit. Et comme souvent cette saison, c’est le déroutant Mbemba qui a endossé le costume de sauveur. Monté aux avant-postes sur un coup-franc tiré par Malinovskyi, l’ancien joueur de Porto a fait exploser le Vélodrome d’une reprise bien ajustée dès le retour des vestiaires (1-0, 49e).
Une ouverture du score qui n’a pas incité les Marseillais à relâcher la pression. L’OM a gardé sa ligne directrice, avec un peu plus de prudence qu’à son habitude au vu du scénario. Et c’est sur coup de pied arrêté, encore, que le club phocéen a inscrit le deuxième but, Alexis Sanchez provoquant une faute de Guilbert avant de transformer un penalty sans sourciller pour le break (2-0, 76e).
Dès lors, il aurait été difficile de voir l’OM laisser échapper deux points. Contre toute attente, les Marseillais ont pourtant craqué. Aholou, eu deux temps, trois mouvements – deux minutes exactement – a permis à Strasbourg d’égaliser avec un doublé salvateur sur le fil (2-1, 88e – 2-2, 89e). Un dénouement inopiné par une équipe à deux visages. Marseille rate le coche.
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