Un politicien proche de l’OM a exprimé son étonnement devant l’indulgence manifestée à Presnel Kimpembe pour ses propos contre l’arbitre.
Presnel Kimpembe enflamme la toile depuis samedi dernier. Non pas en raison de son indisponibilité de plusieurs semaines, mais à cause des propos agressifs qu’il a tenus envers l’arbitre de la rencontre entre Paris et Brest. Alors qu’il avait commis un tacle violent sur un adversaire, l’international tricolore avait repoussé l’homme en noir en lâchant : « touche moi pas, mon frère ! ».
La scène qui a été rendue publique par les caméras et les micros d’Amazon Prime a suscité beaucoup de réactions. Et Kimpembe en a pris pour son grade. Beaucoup ont appelé à lui infliger une lourde suspension, et en particulier les sympathisants du club rival de l’OM. Le politicien Karim Zeribi était de ceux-là, relevant que le traitement dont bénéficie Paris n’aurait certainement pas été le même pour Marseille.
« Qu’est ce qui se passe dans le bureau de l’arbitre avec le président du PSG ? »
« On a en France des arbitrages à géométrie variable, a indiqué Zeribi lors d’une intervention pour FCM. C’est insupportable. Ce qu’a fait le défenseur parisien dont je ne citerais pas le nom, c’est un scandale. Le marseillais fait le quart de ce qu’il fait, non seulement il prend rouge direct mais il prend six matchs de suspension. Ce n’est pas possible que ce joueur ait pu finir le match. Il doit déjà prendre le rouge sur le tacle qu’il fait sur le joueur de Brest. Il lève le bras de l’arbitre comme si c’était un moins que rien et en plus il lui parle mal. C’est quoi ça ? Qu’est ce qui se passe dans le bureau de l’arbitre dans l’avant-match avec le président du PSG ? Je me pose la question sur le traitement qui leur est réservé. N’importe quel autre défenseur de Ligue 1 était dehors, direction les vestiaires. »
Le consultant de CNews a par ailleurs salué l’idée d’équiper les arbitres de micros : « Il y aura plus de respect entre les arbitres et les joueurs parce qu’ils sauront les uns et les autres qu’ils sont écoutés. Je pense que c’est une bonne chose de se sentir écouté et surveillé et de prendre conscience que l’on a pas tous les droits. Je pense que cette observation redonnera ses lettres de noblesse au football. »
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