Rabiot pris en étau : la provocation qui a brisé l’apaisement du PSG

Alors que le PSG affronte l’OM ce dimanche, Adrien Rabiot
incarne une guerre psychologique bien au-delà du terrain. L’ancien
Parisien, devenu Marseillais en septembre, s’apprête à vivre un
retour explosif au Parc des Princes… sous les huées et les
provocations.
Un climat aggravé par une affiche controversée de la LFP,
accusée d’attiser les tensions.

La LFP jette de l’huile sur le feu

Tout a commencé par un tweet du compte officiel de la Ligue 1 :
une affiche annonçant « Adrien Rabiot – Parc des Princes – He’s
back ». Une décision jugée « catastrophique » par les
supporters, qui y voient une incitation à la haine. « C’est
n’importe quoi, ils veulent que ça explose ! », tempête un
internaute. La LFP, qui promettait pourtant de sanctionner les
débordements, est accusée de double discours, alimentant le
storytelling autour du joueur.

Les réactions fusent : « Vous prônez l’apaisement mais vous
relancez la provoc’ », « Tout est fait pour que ça parte en
couilles ». Même les médias dénoncent une communication
irresponsable, risquant de transformer le match en prétexte à
sanctions.

Rabiot, symbole d’une rivalité en surchauffe

Formé au PSG, Rabiot a quitté le club en 2023 après des années
de service. Son transfert à l’OM,
considéré comme une trahison, lui vaut une réputation de « Judas »
aux yeux des ultras parisiens. Ces derniers préparent un
accueil glacial :
chants hostiles, tifo géant, et possible interruption du match en
cas de dérapages.

« Il n’y a pas pire que l’indifférence pour l’adversaire
»,
a pourtant plaidé Luis Enrique, appelant au calme. Le coach du
PSG, habitué des Clásicos espagnols, redoute des débordements : «
Les lois doivent s’appliquer à tous. Respectez l’adversaire. » Un
vœu pieux, tant l’amertume des fans est palpable.

Scandale Rabiot : la LFP reconnaît son erreur, mais il est trop
tard.

Enrique vs De Zerbi : la bataille des nerfs

Si Rabiot est la cible, les coaches jouent aussi leur partie.

Luis Enrique, en stratege pragmatique, tente de désamorcer la
crise : « Concentrez-vous sur le sportif. Le foot, c’est la
passion, pas la haine. » À l’inverse, Roberto De Zerbi, coach
de l’OM, a organisé un entraînement sous tension au Vélodrome,
devant 200 ultras marseillais, pour galvaniser ses troupes.

Malgré l’écart au classement (16 points d’avance du PSG), le
Classique reste un enjeu symbolique monstre. Pour le PSG, il s’agit
d’assoir sa domination. Pour l’OM, de prouver qu’il peut rivaliser,
même avec un effectif moins étoilé.

Un match sous haute surveillance

Les autorités redoutent un scénario catastrophe : chants
homophobes, insultes envers Rabiot, et arrêt du match. Le PSG a
lancé une campagne pour un supportérisme « fervent mais
respectueux »,
impliquant d’anciens joueurs comme Mevlut Erding. Peine perdue
? Les ultras parisiens, ultra-motivés, promettent un « enfer » à
Rabiot.

Alors que Luis Enrique mise sur un onze-type (Marquinhos
incertain), l’OM compte sur Rabiot pour renverser la dynamique.
Mais à 24h du coup d’envoi, une chose est sûre : le milieu
français, volontairement ou non, a déjà transformé ce Classique en
théâtre de guerre. Et personne ne sortira indemne de cette
soirée.