SPORT

Vers une nouvelle crise des droits TV ? DAZN défie la LFP

[ad_1]

C’est un séisme qui menace les fondations du football français.

Selon les informations de RMC Sport,
la Ligue de Football
Professionnel (LFP) convoque d’urgence un conseil d’administration
ce mercredi 12 février, face à la défiance brutale de DAZN, son
principal diffuseur. La plateforme britannique refuserait de verser
l’échéance de février, plongeant clubs et instances dans
l’incertitude. Une rupture inédite, aux allures de crise ouverte,
entre la LFP et son partenaire stratégique.

Une bombe à retardement

La situation est explosive : DAZN, détenteur des droits de huit
matchs sur neuf de Ligue 1, menace de suspendre le paiement d’une
échéance prévue le 15 février. Un coup de force qui a contraint la
LFP à réagir en urgence, convoquant ses dirigeants pour évaluer les
« recours » possibles. Dans un mail interne, Vincent Labrune,
président de la Ligue, a qualifié la situation d’« urgente »,
soulignant le risque pour les finances des clubs.

Pourtant, derrière les apparences d’une crise majeure, il ne
s’agit pour l’instant que d’une unique échéance non honorée. DAZN,
habituellement ponctuel, aurait déjà dû créditer les comptes de la
LFP, mais tarde à le faire, invoquant un « défaut de loyauté » de
la part de l’instance. La plateforme reproche à la Ligue son manque
d’efficacité dans la lutte contre le piratage, qui grève son nombre
d’abonnés en France (environ 500 000, loin des 1,5 million
visés).

Une crise ouverte entre DAZN et la LFP

Selon nos sources, DAZN envisagerait même un recours en justice
pour exiger une renégociation de son contrat, estimant avoir
surpayé les droits au regard de ses résultats. « La Ligue n’a pas
suffisamment défendu nos intérêts », martèle un proche du dossier.
En face, la LFP se veut inflexible : « Les contrats ont été blindés
après Mediapro. DAZN devra les respecter », tonne une source
interne.

Les clubs, eux, retiennent leur souffle. L’échéance de février
représente environ 57 millions d’euros, dont la moitié dépend de
DAZN. « Sans cet argent, comment payer les salaires ? », s’alarme
un président de club, sous couvert d’anonymat. D’autres, plus
sereins, misent sur un règlement rapide : « DAZN paiera, ils
bluffent pour obtenir des garanties », tempère un dirigeant de club
européen.

L’ombre de Mediapro plane-t-elle ?

Si la LFP assure avoir « tiré les leçons du passé », les
similitudes avec la crise Mediapro (2020) inquiètent. Mais cette
fois, les contrats prévoiraient des pénalités en cas de défaut, et
BeIN Sports, l’autre diffuseur, a déjà honoré sa part. Reste que
DAZN, fragilisé par ses déboires en Italie, semble prêt à jouer la
carte du bras de fer.

La suite dépendra des arbitrages de mercredi. La LFP pourrait
activer des clauses de garantie ou saisir la justice, tandis que
DAZN tente d’imposer un dialogue sous pression. Une certitude :
dans les bureaux des clubs, on compte les heures, espérant éviter
un scénario noir… où le football français paierait une nouvelle
fois ses tensions au prix fort.

[ad_2]
Source link

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité