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On connaît la sanction des joueurs de
Ligue 1 ayant refusé de lutter symboliquement contre les
discriminations.
Défendre les personnes victimes de discrimination n’entre pas
dans les codes de certains joueurs de Ligue 1. On peut même dire
que ces derniers ignorent la solidarité contre la haine et la
bêtise qui agressent d’autres gens parce que différents.
La Ligue de football professionnel (LFP) a marqué le coup en
sanctionnant les réfractaires à la journée de l’homophobie,
organisée cette année lors de la 34e et dernière journée du
Championnat de France, le 17 mai.
Jonathan Gradit (Racing club de Lens) a été suspendu un match
ferme par la commission de discipline de la LFP pour une insulte
homophobe à la mi-temps du match contre l’AS Monaco (4-0).
Comme le racisme, l’homophobie est un délit
Ahmed Hassan (Le Havre) et Nemanja Matic (Olympique Lyonnais)
avaient recouvert d’un sparadrap l’écusson symbolisant la lutte
contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.
Ils ont pris deux matches ferme et deux avec sursis. Ils ont
accepté par ailleurs de participer dans un délai de six mois à une
action de sensibilisation à la lutte contre l’homophobie dans le
football.
Ceux qui ont caché le badge se trompent
Philippe Diallo, le président de la Fédération française de
football, avait déclaré le 9 mai sur RMC « Il faut que
toutes et tous puissent venir jouer au football. Ceux qui, dans ces
joueurs pros, n’ont pas souhaité (jouer) ou ont caché
(le badge), ils se trompent. Ils se trompent parce qu’il s’agit
de lutter contre l’homophobie. »
Et le patron du foot tricolore de rappeler la loi de la
République : « Aujourd’hui l’homophobie est un délit, comme le
racisme ».
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