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Les années passent, et
l’objectif reste le même : voir le PSG triompher sur le toit de
l’Europe. Cette saison encore, les supporters du PSG rêvent de
soulever enfin cette Coupe aux grandes oreilles qui échappe depuis
toujours au club de la capitale. Mais en 2025, l’espoir n’est pas
seulement permis : il est justifié. Le parcours européen
(qualification pour les demies), la forme du groupe, l’encadrement
et même le contexte historique jouent tous en faveur d’un sacre
parisien. Voici pourquoi.
1. Un parcours européen
impressionnant et une dynamique positive
Le Paris Saint-Germain affiche
une forme éclatante sur la scène européenne cette saison. Après une
phase de ligue certes contrastée (15e sur 36) due à quelques
défaites initiales, le PSG a enchaîné les succès et
fait désormais partie des meilleures équipes offensives de la
compétition.
Les Parisiens ont remporté 8 de leurs 10 derniers matchs de C1, ne
concédant que deux défaites (contre Liverpool et Aston Villa).
Cette série inclut des victoires marquantes contre des adversaires
de haut niveau (Manchester City, Liverpool) et une qualification
héroïque en quart de finale. Signe de leur montée en puissance, ils
ont su renverser des situations mal engagées : par exemple, menés
en 1/8e de finale, ils ont arraché la qualification après
prolongation face à Liverpool, témoignant d’un mental en progrès.
Cette spirale victorieuse et l’expérience accumulée des derniers
carrés (une 5e demi-finale européenne de l’ère moderne) placent le
PSG en sérieux candidat au sacre.
2. La force de frappe
offensive du PSG est redoutable et diversifiée
Le PSG version 2024-25
s’illustre par une attaque prolifique et variée. Avec 26 buts
inscrits en 12 matchs de C1, Paris possède la 5e meilleure attaque
du tournoi,
rivalisant avec le Real Madrid (29 buts) ou le FC Barcelone (30)
sur ce plan. Surtout, les Parisiens se créent énormément
d’occasions : ils tentent en moyenne 19,3 tirs par match, soit la
deuxième équipe la plus active en attaque de toute la Ligue des
Champions. À titre de comparaison, c’est bien au-dessus de
Liverpool (14,1 tirs/match) qu’ils ont éliminé, signe d’une
domination offensive quasi constante. Cette puissance de feu
repose sur une grande diversité de buteurs et créateurs. Le jeune
Désiré Doué, par exemple, s’est révélé décisif avec 5 buts lors de
ses 5 dernières apparitions, devenant à 19 ans
l’un des plus jeunes buteurs en quart de C1.
D’autres contributeurs
inattendus brillent, comme le latéral Nuno Mendes, décisif à trois
reprises contre Aston Villa en quarts et auteur de 9 contributions
décisives cette saison. Le recrutement de Khvicha Kvaratskhelia a
apporté une nouvelle arme offensive (buteur en quart de finale),
tandis qu’Ousmane Dembélé affiche 20 buts toutes compétitions
confondues et a délivré 9 passes clés en un seul match européen –
un record pour un joueur parisien depuis qu’Opta analyse la
compétition. Contrairement aux campagnes précédentes centrées
sur une star unique, cette pluralité des talents rend l’attaque
parisienne moins prévisible et capable de faire sauter n’importe
quelle défense.
Ligue
des Champions 2025 : le PSG plus proche que jamais du sacre ?
3. L’expérience du staff et la
soif de victoire du groupe
Le PSG bénéficie depuis 2023 du
leadership d’un entraîneur habitué aux sommets européens. Luis
Enrique connaît la recette pour gagner la Ligue des Champions : il
l’a déjà remportée en 2015
à la tête du FC Barcelone (avec un triplé historique à la
clé). Son expérience du très haut niveau apporte un vrai plus
dans la gestion des matchs à élimination directe, un domaine où
Paris a péché par le passé. Sous sa houlette, l’équipe affiche une
philosophie de jeu conquérante mais aussi une solidarité nouvelle
dans les moments difficiles.
Luis Enrique lui-même souligne avoir vu « une équipe qui
souffre ensemble » lors des récents matchs couperets, ce
qu’il considère comme « quelque chose de nouveau » et de
très positif.
De plus, le noyau de joueurs
compte des éléments aguerris aux joutes européennes malgré leur
jeune âge moyen. Le capitaine Marquinhos, présent lors des
désillusions passées (finale 2020, demies 2021), encadre une
défense rajeunie mais talentueuse. Des recrues au pedigree européen
comme Kvaratskhelia apportent également leur vécu des grands
rendez-vous. Enfin, la comparaison avec certains concurrents tourne
à l’avantage de Paris en matière d’expérience sur le banc : par
exemple, avec l’opposition contre Arsenal en demi-finale, Luis
Enrique (plus de 4 campagnes de LdC comme coach et un titre) fera
face à Mikel Arteta qui découvre cette compétition à ce niveau. Ce
vécu supérieur, tant chez le coach que chez plusieurs joueurs
cadres, pourrait faire la différence pour gérer la pression des
derniers tours et mener Paris vers le titre.
4. Une domination nationale
qui permet de tout miser sur la Ligue des Champions
Sur le plan domestique, le PSG
écrase la concurrence cette saison, ce qui peut servir ses
ambitions européennes. En Ligue 1, les Parisiens sont invaincus (23
victoires, 5 nuls, 0 défaite)
et comptent 22 points d’avance sur leur dauphin à sept journées de
la fin. Cette marge confortable, acquise grâce à une série
d’invincibilité de 27 matchs en championnat, a quasiment assuré le
titre national dès mars. Conséquence directe : Paris peut aborder
les rencontres de Ligue des Champions avec fraîcheur et sérénité.
L’effectif a pu être géré de manière optimale, en reposant les
cadres avant les matchs européens décisifs sans crainte de
compromettre le championnat. Cette situation de quasi-monopole en
France maintient aussi une confiance élevée dans le groupe –
l’enchaînement des victoires entretient une dynamique positive.
Historiquement, on observe
souvent qu’une équipe souveraine dans son championnat réalise de
grandes choses en Coupe d’Europe : par exemple, le Bayern Munich
intouchable en Bundesliga a soulevé la C1 en 2013 et 2020, et plus
près de nous le PSG lui-même, quand il a survolé la L1, est allé en
finale européenne en 2020. Certes, la relative faiblesse de la
Ligue 1 peut poser la question du manque d’adversité, mais cette
année la concentration reste de mise. Luis Enrique l’a martelé : il
veut que son équipe gagne tout, sans baisse d’intensité malgré son
avance confortable. Cette mentalité de champion domestique
focalisé sur l’Europe pourrait enfin porter ses fruits. Libéré du
poids du titre national, le PSG peut aborder la fin de campagne
européenne l’esprit frais et déterminé à marquer l’Histoire.
5. Une revanche sur le passé
et un rendez-vous symbolique avec l’Histoire
Le PSG semble armé pour
exorciser enfin ses vieux démons et inscrire son nom au palmarès de
la C1, plus de 30 ans après sa première demi-finale européenne en
1995. Le club de la capitale a connu de nombreuses désillusions en
Ligue des Champions, mais chaque échec lui a aussi servi de leçon.
Finaliste malheureux en 2020 et demi-finaliste en 2024, Paris a vu
comment d’autres grands d’Europe ont su triompher après des
désillusions marquantes (Liverpool battu en 2018 puis vainqueur
2019, le Bayern battu en 2012 puis vainqueur 2013, etc.), un
parcours dont il veut s’inspirer. Cette année 2025 offre d’ailleurs
de belles occasions de revanche. Après avoir subi en 2017 la
remontada la plus traumatisante de l’histoire face au Barça de Luis
Enrique, le PSG pourrait retrouver ce même entraîneur… mais cette
fois avec lui sur son banc, comme un clin d’œil du destin. De
même, Paris a pris sa revanche sur ses bourreaux anglais : éliminer
Liverpool en huitièmes a effacé le cauchemar de Manchester United
en 2019,
et résister au sursaut d’Aston Villa a conjuré le spectre des
effondrements passés
(le fantôme de 2017 a flotté un instant, puis s’est
dissipé).
Le PSG semble ainsi avoir enfin
tourné la page de ses traumatismes : il plie mais ne rompt plus,
comme l’a montré sa capacité à tenir bon sous la tempête à Villa
Park sans céder là où autrefois il aurait craqué. Par ailleurs,
aucun club français n’a remporté la Ligue des Champions depuis 1993
– plus de trois décennies d’attente – et Paris nourrit l’ambition
de briser cette longue disette nationale. Cette quête est portée
par un groupe uni et déterminé à entrer dans l’histoire du club.
Autant de raisons de croire que “l’année PSG” pourrait être
arrivée.
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