Dans une ère où le trash-talking est partout, certaines légendes du football n’hésitent pas à se livrer des passes d’armes en public.
Si le Paris Saint-Germain est aujourd’hui pointé du doigt pour son maux en dehors du terrain, d’autres grandes écuries européennes ne sont pas épargnés par les turbulences en coulisses. C’est le cas du Bayern Munich. Le club bavarois n’a pas usurpé son surnom historique de « FC Hollywood ». Malgré sa rigueur en termes de gestion, le Bayern reste une machine où influences et luttes intestines sont courantes. Dernier exemple en date avec une passe d’armes entre deux légendes du football allemand.
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L’ancien gardien de but Oliver Kahn et l’ex-Ballon d’Or France Football sont deux des personnalités les plus impactantes de l’autre côté du Rhin. Kahn occupe le poste de président du directoire du FC Bayern, tandis que Matthäus fait la pluie et le beau temps dans les médias en qualité de consultant. Chacun de leur rôle, les deux anciens coéquipiers n’hésitent pas à s’opposer sur des faits d’actualité, à l’instar de Didier Deschamps et Christophe Dugarry dans l’hexagone.
Gros clash entre deux grands noms du football
L’affaire de ce début d’année, en Allemagne, c’est évidemment le limogeage de Julian Nagelsmann. Mis à l’écart et remplacé par Thomas Tuchel, malgré une première place en Bundesliga et une qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, Nagelsmann a reçu de nombreux soutiens, parmi lesquels Matthäus.
Le champion du monde 1990 n’a pas apprécié que le départ du technicien ait été officialisé vingt-quatre heures après l’annonce des principaux médias allemands, dénonçant un manque de classe du board du Bayern. « Je dis juste ce que j’entends, vois et ressens. Le déroulé chronologique décrit par Kahn ne fonctionne pas. Je sais qu’Oliver Kahn ment !« , a ainsi lâché Matthäus, furieux.
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour voir la réponse tout aussi frontale d’Olivier Kahn. « Lothar s’est érigé depuis la fin de sa carrière en critique en chef du football allemand. Mais si on le critique lui, il ne l’accepte pas et se laisse aller à des déclarations sans fondement et absurdes. Il est comme ça Lothar, et ça ne changera pas. » C’est dit.
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