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Vingt ans après sa sortie, le thriller psychologique porté par Rachel McAdams et Cillian Murphy connaît un regain de popularité sur Netflix, séduisant une nouvelle génération de spectateurs avec son suspense haletant et ses performances marquantes.
Tl;dr
- « Red Eye » cartonne sur Netflix cet été.
- Cillian Murphy incarne un assassin marquant.
- Le thriller de Wes Craven est salué par la critique.
Un thriller signé Wes Craven retrouve une seconde vie
Les abonnés de Netflix redécouvrent ces jours-ci un thriller oublié : « Red Eye », réalisé par le regretté maître de l’horreur Wes Craven. Peu après avoir incarné l’inquiétant Dr. Jonathan Crane dans « Batman Begins », Cillian Murphy y campe Jackson Rippner, tueur manipulateur pris dans un huis clos aérien aux côtés de Rachel McAdams. Un jeu du chat et de la souris s’installe alors avec, en toile de fond, une menace d’assassinat sur un haut responsable de la sécurité intérieure.
L’intrigue : tension à 10 000 mètres d’altitude
Le scénario s’éloigne rapidement des codes du simple thriller romantique. Tout commence pourtant comme une rencontre fortuite entre deux inconnus sur un vol de nuit vers Miami. Mais très vite, la situation bascule : pour contraindre Lisa Reisert, gestionnaire d’hôtel, à changer le numéro de chambre d’un client visé, Jackson révèle qu’il détient son père en otage. Ce chantage effréné transforme l’avion en terrain de jeu psychologique, exploitant à merveille le talent reconnu de Craven pour les ambiances étouffantes.
Un succès critique et populaire réaffirmé sur Netflix
Sorti initialement en 2005 – et salué dès l’époque par la critique –, « Red Eye » connaît aujourd’hui un regain d’intérêt inattendu. Dès le 1er juillet 2025, il s’est hissé dans le top 10 américain des films les plus vus sur Netflix, oscillant plusieurs jours autour des meilleures places selon FlixPatrol. Pourtant, rien n’assurait qu’un tel film trouverait sa place dans l’offre pléthorique du service.
Pour saisir ce qui fait sa force singulière, il suffit d’évoquer certains avis marquants :
- L’AV Club parle d’« une pièce d’architecture parfaite pour le genre thriller ».
- The New Yorker salue la précision « d’un duel complexe dépendant du moindre détail physique ».
- The Washington Post, enfin, apprécie son format resserré qui évoque « les mélodrames haletants des années 50 plutôt que les blockbusters numériques actuels ».
L’héritage discret mais réel d’un film sous-estimé
Avec ses 80 % sur Rotten Tomatoes et près de 100 millions de dollars au box-office pour seulement 26 millions investis à l’époque, « Red Eye » avait déjà conquis bien des spectateurs lors de sa sortie. Mais son influence dépasse désormais sa simple fiche technique : des cinéastes récents lui rendent hommage en reprenant son principe du lieu unique et son écriture tendue. Pour ceux qui aiment les thrillers nerveux où chaque geste compte, impossible donc de se tromper : redonner une chance à « Red Eye » semble tout sauf une mauvaise idée.
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