S.T.A.L.K.E.R. 2 : Heart of Chernobyl du studio ukrainien GSC Game World s’appelle désormais S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl.
Depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, GSC Game World a fermement condamné la cruauté inhumaine de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et a interrompu le développement de S.T.A.L.K.E.R. 2 : Heart of Chernobyl. En signe de protestation contre les agissements de la Mère-Patrie, le FPS survival-horror a été discrètement renommé en S.T.A.L.K.E.R. 2 : Heart of Chornobyl. Bien que minime, ce remplacement de lettre est tout sauf anodin.
The Kyiv-based developer has made a small change that’s part of a much broader cultural context. https://t.co/XRfTDJn4lg
— PC Gamer (@pcgamer) March 14, 2022
Chornobyl est l’orthographe ukrainienne de la région, tandis que Chernobyl est l’orthographe russe. Même cas de figurine pour Kyiv, la prononciation de la ville en ukrainien, et Kiev, celle instaurée par les russophones. GSC Game World souhaite ainsi rappeler au monde entier que l’Ukraine est un pays totalement indépendant, disposant de sa propre langue et sa propre culture.
GSC Game World aurait partiellement déménagé d’Ukraine en République tchèque
Le site d’information tchèque Vortex rapporte que le studio ukrainien GSC Game World prévoit de quitter son siège de Kiev pour s’installer dans de nouveaux locaux à Prague, alors que son pays d’origine continue d’être envahi par les forces russes, afin de reprendre le développement de S.T.A.L.K.E.R. 2 : Heart of Chornobyl. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une délocalisation complète de la structure, une partie de l’équipe se dirige vers la République tchèque où elle est déjà inscrite au registre des entreprises.
Avant que la source de Vortex ne fasse cette déclaration, la publication avait reçu la confirmation du président de l’Association of Czech Game Developers (GDACZ), Pavel Barak, que GSC Game World se renseignait sur une éventuelle délocalisation : “Je peux confirmer que nous avons a été contactés par GSC au début de la semaine dernière car il envisageait de choisir la République tchèque et les pays voisins pour continuer à travailler. Ils avaient besoin de notre aide pour les questions juridiques et d’emploi.“