Quelques machines seulement ont été touchées par des problèmes d’expédition.
Tl;dr
- ASML, société néerlandaise, fabrique des équipements de semi-conducteurs.
- L’administration Biden demande d’arrêter les livraisons à la Chine.
- ASML ne peut pas vendre d’équipement EUV en Chine.
- La Chine développe sa propre puce 7nm mobile 5G.
ASML et la Chine, un partenariat remis en question
ASML, entreprise néerlandaise spécialisée dans les technologies de la microélectronique, se retrouve au cœur d’une situation complexe. L’administration Biden aurait demandé à la firme de suspendre les expéditions programmées de ses machines de lithographie profonde ultraviolette (DUV) vers ses clients chinois.
Un contexte géopolitique tendu
D’après Bloomberg, cette demande intervient alors que la société d’État de semi-conducteurs de Chine, SMIC, aurait utilisé la technologie ASML pour produire le dernier processeur de pointe de Huawei, le HiSilicon Kirin 9000S de 7nm. Notons que cette information n’a pas été confirmée par les parties concernées.
Une position contestable de l’administration américaine
Alors qu’ASML a toujours été interdite de vente d’équipement de lithographie ultraviolette extrême (EUV) en Chine, le gouvernement néerlandais avait accordé des licences à la société pour exporter des machines DUV en Chine jusqu’à la fin de 2023. La demande de l’administration Biden d’arrêter ces exportations avant la date limite convenue pourrait donc être considérée comme une action discutable.
Par ailleurs, la Chine a réussi à trouver d’autres sources de machines de lithographie, bien que ces dernières soient parfois moins avancées. Face aux restrictions, la Chine a renforcé son écosystème de semi-conducteurs, au point de surprendre le monde avec sa propre puce mobile 5G de 7 nm.
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