L’univers politique du film History of Evil présentait un certain potentiel, mais malheureusement le film d’horreur n’a pas réussi à le concrétiser, offrant seulement quelques frissons épars.
Tl;dr
- History of Evil, un film d’horreur politique décevant.
- Un cénario dystopique intéressant, mais pas assez exploité.
- Paul Wesley, seul acteur à tirer son épingle du jeu.
- La fin du film manque de profondeur et d’impact émotionnel.
Un film d’horreur qui ne tient pas ses promesses
History of Evil, première réalisation de Bo Mirhosseni, offre un cadre politique prometteur mais peine à tenir ses promesses au-delà de quelques frissons sporadiques. Situé en 2045, le film décrit les États-Unis transformés en une fédération nord-américaine totalitaire et fasciste, à la suite d’une série de guerres. Le pays est à la merci de milices sanctionnées, à la recherche de ceux qui s’opposent au régime.
Un casting sous-exploité
Si Paul Wesley donne une performance convaincante, le reste du casting est malheureusement sous-exploité. Le film suit Ron, sa fille Daria (Murphee Bloom) et sa femme Alegre (Jackie Cruz), membre de la Résistance contre la fédération nord-américaine. Malgré quelques moments de tension, le film est davantage axé sur une ambiance de malaise que sur une véritable terreur.
Une fin décevante
History of Evil aurait pu profiter d’une exploration plus approfondie de la relation entre Ron et Alegre, et de la présence d’esprits maléfiques dans la maison. L’un des meilleurs aspects du film est la série de conversations que Ron a avec un ancien résident décédé de la maison, qui servent à révéler progressivement le passé de la maison et le danger que court la famille. Cependant, le film ne parvient pas à construire sur cette base pour rendre la fin de History of Evil aussi poignante qu’elle aurait pu l’être.
On en pense quoi ?
History of Evil démontre que l’ambition ne suffit pas toujours à faire un bon film. Malgré un cadre politique prometteur et une prémisse intéressante, le film ne parvient pas à exploiter pleinement son potentiel. Le manque de développement des personnages et une fin décevante laissent le spectateur sur sa faim. Néanmoins, la performance de Paul Wesley mérite d’être saluée, apportant une certaine profondeur à un film qui en manque par ailleurs. Un film à voir pour les curieux, mais qui ne marquera probablement pas l’histoire du cinéma d’horreur.
Source link