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Snobé par Deschamps, Rayan Cherki peut-il
finalement opter pour l’Algérie ? Le dossier fait débat et attise
toutes les curiosités…
L’absence de Rayan Cherki dans la dernière liste de Didier
Deschamps pour la Ligue des Nations ne passe pas inaperçue.
Beaucoup d’observateurs s’interrogent sur le sort du prodige
lyonnais, longtemps pressenti pour s’imposer chez les Bleus mais
une nouvelle fois ignoré par le sélectionneur tricolore. Forcément,
la question revient avec insistance : doit-il continuer à
patienter, ou tourner la page pour saisir une autre opportunité
internationale qui lui tend les bras ?
Car oui, Rayan Cherki
peut encore choisir de défendre les couleurs de l’Algérie. Le
règlement FIFA est clair : tant qu’un joueur n’a pas disputé de
match officiel en compétition avec une sélection A, il conserve la
possibilité de changer de nationalité sportive, même après avoir
joué des amicaux ou évolué avec les Espoirs. À 21 ans, le meneur de
jeu de l’OL reste donc sélectionnable par l’Algérie, comme Houssem
Aouar ou Amine Gouiri l’ont fait avant lui. D’autant que le
sélectionneur Vladimir Petkovic n’a jamais caché son intérêt, et
que la porte des Fennecs lui est grande ouverte.
Rayan
Cherki, symbole d’un dilemme binational toujours brûlant
Jusqu’ici,
Cherki a toujours privilégié la France, grimpant tous les
échelons en Bleu chez les jeunes, et figurant parmi les plus gros
potentiels de sa génération. Mais l’accumulation de non-sélections
en A pourrait finir par peser, surtout à la lumière de ses
performances en Ligue 1 : meilleur dribbleur, meilleur passeur,
membre de l’équipe-type de la saison, il n’a rien à envier à la
concurrence. L’histoire récente regorge d’exemples de joueurs
binationaux ayant choisi leur pays d’origine… mais aussi de cas
inverses, de Fekir à Benzema en passant par Nasri.
Un dilemme
identitaire et sportif pour Cherki
Au-delà du cas
Cherki, la question pose une fois de plus celle du destin des
talents binationaux. Entre attente légitime de l’équipe de France
et envie d’exister au plus haut niveau international, le choix est
cornélien. D’autant que la tentation de patienter pour voir émerger
un nouveau sélectionneur, comme Zidane, existe aussi. Mais à force
d’attendre, certains risques de passer à côté des grands
rendez-vous, à commencer par la Coupe du monde 2026.
Ce dossier Cherki
cristallise à nouveau la complexité des identités sportives à
cheval entre deux rives. À l’heure du choix, le facteur sportif, la
reconnaissance, mais aussi la dimension affective entrent en jeu.
Quoi qu’il décide, Cherki incarne un débat récurrent pour de
nombreux binationaux : faut-il attendre le grand soir bleu ou
embrasser l’histoire de ses origines ? Un choix de cœur, mais aussi
de raison, qui passionne et divise autant les supporters que les
observateurs.
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