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Premier couac pour Bluesky qui a permis aux utilisateurs d’intégrer le mot en n dans les pseudos

Premier couac pour Bluesky qui a permis aux utilisateurs d’intégrer le mot en n dans les pseudos. Un oubli qui pourrait avoir de lourdes conséquences.

Avant cette semaine, Bluesky, l’alternative décentralisée à Twitter, n’avait pas de système en place pour empêcher automatiquement les utilisateurs de choisir des pseudonymes comprenant le mot en n. Ce mercredi, l’entreprise recevait plusieurs signalements pour un tel utilisateur. Et si Bluesky a bel et bien géré le problème, de nombreux utilisateurs sont contrariés que la startup n’ait même pas pensé à s’excuser pour cette erreur. À la place, quelques jours après l’incident, Bluesky semblait traiter cet événement comme quelque chose d’unique qui a été promptement géré.

Premier couac pour Bluesky qui a permis aux utilisateurs d’intégrer le mot en n dans les pseudos

“Ce mercredi, des utilisateurs ont signalé un compte qui avait une insulte comme pseudonyme. Ce pseudonyme enfreignait nos directives de la communauté et nous avons fait une erreur en permettant sa création”, déclarait l’entreprise. “40 minutes après son signalement, le compte a été supprimé et le code qui permet cela a été corrigé.”

Bluesky poursuivait en affirmant avoir fait, ces derniers mois, “des investissements significatifs” dans son équipe Confiance et Sécurité et qu’elle continuerait à investir dans “les systèmes de modération, de retours et de support” pour pouvoir s’adapter à al croissance de sa base d’utilisateurs. Quelques jours avant de publier un communiqué sur la situation, l’entreprise, comme l’a remarqué Hacker News, ajoutait dans le plus grand silence le mot en n et une quarantaine d’autres insultes ethniques et raciales à sa liste de mots “interdits”.

Un oubli qui pourrait avoir de lourdes conséquences

Le communiqué de Bluesky, lorsqu’il a été publié, semble avoir été motivé par un post LinkedIn viral par Scott Hirleman, qui anime le podcast Data Mesh Radio. Scott Hirleman avait tagué l’équipe d’administration de l’entreprise, y compris son PDG, Jay Graber, et accusé Bluesky d’avoir échoué à résoudre un “problème anti-noir extrêmement mauvais” sur son réseau social. “Si vous ne voulez pas exploiter une plateforme de media social, séparez la société en deux, concentrez-vous sur le protocole et donnez à la plateforme une autre équipe qui, elle, s’en occupe vraiment”, ajoutait Scott Hirleman. À l’heure d’écrire ces lignes, le post compte près de 1 000 réactions.

Tous les réseaux sociaux sont touchés par le racisme, mais le fait que Bluesky n’ait pas déjà mis en place des mécanismes pour quelque chose d’aussi basique qu’empêcher le mot en n est pour le moins surprenant quand on sait que le cofondateur de Twitter, Jack Dorsey, est l’un des principaux investisseurs de l’entreprise. Sous la direction de Jack Dorsey, Twitter a eu beaucoup de mal à gérer les suprémacistes blancs et aurait pu en faire bien davantage pour protéger la communauté noire et d’autres utilisateurs marginalisés.


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