La FTC s’interroge sur les pannes trop fréquentes des machines à McFlurry et soupçonne des interdictions de réparation illégales.
On trouve sur le web un nombre incalculable de mèmes soulignant à quel point, malgré les publicités vantant les milkshakes et McFlurry, McDonald’s semble très souvent ne pas pouvoir en proposer à cause de machines en panne. L’affaire est très sérieuse. Suffisamment sérieuse en tous les cas pour que la sacro-sainte FTC envisage de mener une enquête en bonne et due forme.
La FTC s’interroge sur les pannes trop fréquentes des machines à McFlurry
C’est tout du moins ce qu’annonce un article du Wall Street Journal. La FTC aurait pris contact avec un certain nombre de propriétaires de franchises McDonald’s pour obtenir leur retour d’expérience concernant ces machines. Des machines qui fonctionnent toute la journée sans interruption, à des températures extrêmes, peuvent effectivement tomber en panne, c’est compréhensible, mais il semblerait que des restrictions de réparation illégales puissent aussi expliquer pourquoi celles-ci ne sont pas réparées aussi fréquemment qu’elles le devraient.
Et soupçonne des interdictions de réparation illégales
En effet, Taylor, la société qui fabrique ces machines, interdit aux entreprises de réparer les machines elles-mêmes. Aussi, dès lors que l’une d’entre elles tombe en panne, seul un technicien Taylor certifié peut la réparer. Ce qui entraine très souvent de longs temps d’attente. Avoir le droit de réparer soi-même permettrait aux entreprises de faire appel à un technicien tiers, et très probablement de faire diminuer la facture.
Le mouvement du droit à la réparation a pris de l’ampleur ces dernières années. Il y a quelques mois, le président américain Joe Biden avait même fait passer un décret présidentiel pour ce droit à la réparation, et la FTC annonçait elle-même quelque temps plus tard qu’elle allait justement lutter contre d’éventuelles restrictions de réparation illégales.
Cela étant dit, il n’y a encore aucune enquête officielle ouverte concernant ce problème et selon la lettre que la FTC a fait parvenir cet été, “l’existence d’une enquête préliminaire ne saurait indiquer que la FTC ou ses équipes ont trouvé de quelconques méfaits.”
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